Un roman pour retourner en imagination dans le parc des Ecrins, et le "grand Oisans sauvage" cher à
Samivel. La citation en épigraphe du poète
Yves Bonnefoy célèbre cette solitude parfois aride mais pas austère, toute proche de l'Italie : "
Le paradis est épars, je le sais/ C'est la tâche terrestre d'en reconnaître/ Les fleurs disséminées dans l'herbe pauvre." L'histoire débute par une disparition, elle s'achève par la confirmation de cette disparition ; c'est la faiblesse de ce récit, qui nous entraîne cependant sur les traces d'une amitié entre un montagnard et un vacancier écrivain assez touchante. Eloge de l'écriture tout autant que de la montagne et de l'amitié.
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