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Critique de zabeth55


Pendant une bonne moitié du livre, Gérard Depardieu parle surtout de cinéma, de politique, de religion….. avec beaucoup de réflexion et de gravité.
Avec aussi ces pointes qui frappent et allègent le sérieux des propos
« Puis ça a été les croisades, la Saint-Barthélemy, le grand bordel jusqu'à Hitler avec sa moustache et sa bite de serin »
Citoyen du monde, comme il se présente lui-même, il ne vit que dans le présent, amoureux du monde, de la nature, du regard des gens.
Dans la seconde moitié, il parle plus de lui, avec beaucoup d'humilité, de l'innocence, de l'amitié, de la mort, du partage, de ses femmes, de son insatiable curiosité du monde et des gens, des accidents de la vie.
« Il n'y a que toi qui peut te guérir, à condition, de le décider, toi seul, avec ce que tu as vécu et ce que tu veux vivre. »
Il parle aussi, comme je l'espérais, de Barbara. J'ai vu « Lili passion », c'est incroyable ce qui se passait entre ces deux là. L'émotion qu'ils dégageaient.
Souvent outrancier dans la vie, il est d'une sensibilité à fleur de peau.
Beaucoup de philosophie et de sagesse dans ses dires.
Gérard Depardieu est un être intuitif, simple, sain.
Oui, c'est bien un innocent, dans le plus beau sens du terme.
« L'innocent, il est comme le chien errant, il sent les gens, il s'approche toujours, et s'il prend un coup de pied, c'est pas grave, il se barre, il va plus loin. »
Je pense que vous l'aurez deviné, j'ai une tendresse particulière pour lui.
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