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Critique de bdelhausse
Yakari est un héros au grand coeur. Il parle aux animaux et aime partager leurs émotions, leur quotidien. Il s'éloigne du campement après une chasse au bison. Les anciens répètent qu'il est essentiel que la chasse corresponde aux besoins de la tribu. Pas de massacre pour rien. le message de Job et Derib date de 1993... Sacrés routards de la BD ! Visionnaires et écolos. Je les adore.
La BD, je l'apprécie un peu moins. Très creuse par rapport à ce que je connais de Yakari.
Le petit indien va croiser le fer avec un loup, puis avec une meute complète lorsque l'animal va chercher du renfort. L'enjeu: une mère bison et son petit dont elle vient d'accoucher. C'est riche en émotion, en tension, peu de dialogues, de belles scènes et un "coeur grand comme ça" pour Yakari et son poney. C'est, cependant, unilatéral, linéaire et sans réel enjeu. On apprend, par contre, pas mal de choses sur le comportement des bisons et des loups. L'antropomorphisme à la base de la série m'a gêné, car trop présent (bien davantage que dans mes souvenirs, qui sont peut-être en cause, cela dit).
Deux magnifiques illustrations en fin de tome, avec la plaine remplie de bisons et l'invocation à Wacondah que tout reste identique... Nous savons qu'il n'en est rien. Cette évocation mettra des étincelles dans les yeux des enfants et du vague à l'âme dans l'esprit des adultes. Le bison est bien le seigneur des plaines.
La BD, je l'apprécie un peu moins. Très creuse par rapport à ce que je connais de Yakari.
Le petit indien va croiser le fer avec un loup, puis avec une meute complète lorsque l'animal va chercher du renfort. L'enjeu: une mère bison et son petit dont elle vient d'accoucher. C'est riche en émotion, en tension, peu de dialogues, de belles scènes et un "coeur grand comme ça" pour Yakari et son poney. C'est, cependant, unilatéral, linéaire et sans réel enjeu. On apprend, par contre, pas mal de choses sur le comportement des bisons et des loups. L'antropomorphisme à la base de la série m'a gêné, car trop présent (bien davantage que dans mes souvenirs, qui sont peut-être en cause, cela dit).
Deux magnifiques illustrations en fin de tome, avec la plaine remplie de bisons et l'invocation à Wacondah que tout reste identique... Nous savons qu'il n'en est rien. Cette évocation mettra des étincelles dans les yeux des enfants et du vague à l'âme dans l'esprit des adultes. Le bison est bien le seigneur des plaines.
