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Critique de sweetie


J'avais hâte de lire à nouveau Jean-Simon Desrochers, que j'ai découvert avec La canicule des pauvres. Les limbes remontent en quelque sort aux origines des personnages de ce premier roman jubilatoire.
Les années 1940 à Montréal, dans le quartier Red Light délimité au Nord par la rue Ontario, au Sud par la rue Sainte-Catherine, à l'Est par la rue Saint-Denis et à l'Ouest par le boulevard Saint-Laurent : Michel Best, né des ardeurs d'une prostituée et de son client, est rapidement pris en charge par Rita Malarche, la tenancière du bordel, lorsque la mère meurt des suites de l'accouchement. Ti-Best, affectueusement surnommé par son entourage, grandit dans ce quartier glauque, aux nombreuses maisons closes contrôlées par diverses mafias et régulièrement visitées par les policiers, dont une bonne partie est déjà corrompue.
Montréal, ville ouverte, est la figure centrale de ce roman historique, dont le visage sera entièrement changé à la fin des années 1950, par la destruction d'un bon nombre de ses quartiers malfamés à la suite d'une intense campagne de moralité menée par un de ses futurs maires, l'avocat Jean Drapeau.
Jean-Simon Desrochers raconte donc, à travers la vie de son personnage principal, l'histoire de cette « ville à la fois trop petite et trop grande » dans la deuxième moitié du XXe siècle. J'ai mieux apprécié la première partie, celle des jeunes années de Michel Best car la suite se perd dans les méandres d'une enquête policière que j'ai trouvé redondante et inutile au récit premier. Et même si cet opus m'a laissée sur ma faim, je reste une fidèle lectrice de tous ses futurs romans.
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