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Critique de catherineCM
Vieillir ?
Oui mais pas isolée.
A 55 ans, l'auteure conçoit un univers où elle serait accompagnée dans ses dernières années par ses amis. C'est la vie de ses grands-parents, juifs exilés d'Europe centrale, qui avaient créé un phalanstère, regroupant une communauté joyeuse formée de leurs proches venus des bords de la mer noire, qui la mène à ce projet de construction d'une maison qui regrouperait le groupe d'amis de son adolescence.
-Phalanstère n.masc : lieu de vie harmonieuse en communauté, conceptualisé au XIXè siècle par Charles Fourier, économiste et sociologue utopiste-
Cette réflexion prolixe et cette projection dans l'avenir s'appuient sur des anecdotes de son existence, des élucubrations sur les différents âges de la vie, des témoignages parfois poignants de ce que peut signifier : prendre de l'âge… Agnès Desarthe passe d'une époque à l'autre, de ses grands-parents à ses enfants en passant par ses propres parents. Une histoire familiale traversée par le souvenir du pays d'origine, les horreurs de la guerre, les souvenirs de la collégienne qu'elle fût, forment un tourbillon qui nous propulse dans une fin de vie planifiée, rêvée.
Je suis moi aussi arrivée à ce moment de l'existence où, l'expérience douloureuse liée à ce que traversent mes parents, côtoie les bonheurs des vies en construction de mes enfants. Ces événements familiaux tristes et joyeux à la fois, me renvoient à mon propre cheminement. Pas si simple de se projeter dans quelques années … L'optimisme et la vivacité du roman qui changent une tour de béton en château, me suggère, d'aborder la vie positivement… s'autoriser des bonheurs avec les amis, la famille, transformer le gris en rose non par magie mais par détermination.
Oui mais pas isolée.
A 55 ans, l'auteure conçoit un univers où elle serait accompagnée dans ses dernières années par ses amis. C'est la vie de ses grands-parents, juifs exilés d'Europe centrale, qui avaient créé un phalanstère, regroupant une communauté joyeuse formée de leurs proches venus des bords de la mer noire, qui la mène à ce projet de construction d'une maison qui regrouperait le groupe d'amis de son adolescence.
-Phalanstère n.masc : lieu de vie harmonieuse en communauté, conceptualisé au XIXè siècle par Charles Fourier, économiste et sociologue utopiste-
Cette réflexion prolixe et cette projection dans l'avenir s'appuient sur des anecdotes de son existence, des élucubrations sur les différents âges de la vie, des témoignages parfois poignants de ce que peut signifier : prendre de l'âge… Agnès Desarthe passe d'une époque à l'autre, de ses grands-parents à ses enfants en passant par ses propres parents. Une histoire familiale traversée par le souvenir du pays d'origine, les horreurs de la guerre, les souvenirs de la collégienne qu'elle fût, forment un tourbillon qui nous propulse dans une fin de vie planifiée, rêvée.
Je suis moi aussi arrivée à ce moment de l'existence où, l'expérience douloureuse liée à ce que traversent mes parents, côtoie les bonheurs des vies en construction de mes enfants. Ces événements familiaux tristes et joyeux à la fois, me renvoient à mon propre cheminement. Pas si simple de se projeter dans quelques années … L'optimisme et la vivacité du roman qui changent une tour de béton en château, me suggère, d'aborder la vie positivement… s'autoriser des bonheurs avec les amis, la famille, transformer le gris en rose non par magie mais par détermination.
