AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782823619515
176 pages
Editions de l'Olivier (18/08/2023)
3.58/5   70 notes
Résumé :
En levant les yeux vers le huitième étage d'une tour du XIIIe arrondissement de Paris, Agnès rejoint en pensée Boris et Tsila, ses grands-parents, et tous ceux qui vivaient autrefois dans le même immeuble. Rue du Château des Rentiers, ces Juifs originaires d'Europe centrale avaient inventé jadis une vie en communauté, un phalanstère. Le temps a passé, mais qu'importe puisque grâce à l'imagination, on peut avoir à la fois 17, 22, 53 et 90 ans : le passé et le présent... >Voir plus
Que lire après Le Château des RentiersVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (26) Voir plus Ajouter une critique
3,58

sur 70 notes
Derrière tout ce qu'évoque le titre, riche d'une aisance sociale et d'un peu de rêve de princesses et de cour festive, se cache une adresse chère au coeur de la narratrice. La rue du Château des Rentiers, loin de l'image que son nom renvoie, abritait dans une de ses tours une communauté de juifs d'Europe centrale, et parmi eux les grands parents de la narratrice. La tristesse et la banalité du décor contrastait avec l'esprit communautaire unissant les résidents.

Les souvenirs d'enfance surgissent au fil des pages, réminiscences d'un enfance emplie d'histoires et d'amour, et c'est sans doute ce qui détermine chez la narratrice la volonté de créer une communauté, alternative aux anonymes ehpads, pour abriter ses vieux jours, encore lointains malgré les signes annonçant progressivement la couleur, à travers les douleurs variées et les trous de mémoire.

L'écriture plaisante d'Agnès Desarthe contribue au charme de ce roman nostalgique, parsemé d'indiscutables éléments autobiographiques. Mémoire D une histoire récente pour laquelle la littérature est le dernier rempart pour ne pas oublier, récit de souvenirs personnels tendres comme peut l'être l'amour qui unit une enfant et sa grand-mère, ce sont de bien belles pages que nous offre là Agnès Desarthe.

176 pages L'olivier 18 août 2023

Lien : https://kittylamouette.blogs..
Commenter  J’apprécie          610
Esprit es-tu là ?

Agnès Desarthe a reçu ( entre autres) la joie de vivre en héritage,elle nous le prouve en abordant des thèmes plutôt plombants comme le deuil et la vieillesse. Mais dans le mot vieillesse il y a vie !
Avec un savant dosage d'autobiographie, d'imaginaire et de réflexions,elle nous livre la version à la fois fantasque et fantasmée de sa projection dans un futur encore lointain où l'on pourrait profiter jusqu'au bout de tout ce qui fait le sel de l'existence.
Pour cela,elle puise dans le réservoir de ses souvenirs familiaux et l'on apprend que ses grands-parents maternels étaient des juifs immigrés, comme leurs amis et voisins,et que cette petite communauté débordait de joie malgré un passé douloureux et indélébile comme leurs poignets tatoués.
On apprend aussi que la mère d'Agnès a été cachée dans une ferme pendant la guerre située...dans la Sarthe.Cette transmission silencieuse est un exemple : tout resurgit,d'une façon ou d'une autre,tout s'entre-mêle,passé et présent,et par la grâce d'Agnès, tout devient possible,tout s'illumine.
On adhère presque à son projet de phalanstère pour vieillir ensemble dans la gaieté,moi qui le voit plutôt comme un remake de " Vol au dessus d'un nid de coucous"...
Mais qu'importe.Il faut aller dans le château des Rentiers,pour se dire qu'on peut toujours se réinventer et le faire avec tendresse et élégance.
Commenter  J’apprécie          474
Mon premier Agnès Desarthe, et une belle découverte ! Il faut reconnaître qu'avec un retard de lecture de plus de trente ans j'ai encore de quoi faire beaucoup de découvertes ! Certes le sujet, avec une famille survivante de la shoah, a des airs de thème abondamment traité, ! Mais, d'une part il ne le sera probablement jamais assez, d'autre part si ce thème est essentiel dans ce roman, fondateur même, pourrait-on dire, il n'en est pas pour autant central, contrairement à la vieillesse. Et quelle plume douce, légère, papillonnante, malgré la gravité apparente du sujet. Sa vision personnelle de la vieillesse concerne tout un chacun, et son cheminement personnel m'a permis de comprendre mon goût pour les récits de descendants de survivants de la shoah. Chacun des courts chapitres de ce roman est prétexte ou occasion à revisiter des instants passés, des souvenirs personnels ou familiaux fondateurs de son rapport à la vieillesse. L'écriture délicate et les talents de conteuse de l'auteur rendent fluide et facile la lecture de ce texte aux sujets si lourds.
Commenter  J’apprécie          471
Madame Desarthe dans quelle pièce de votre beau château avez vous caché l'auteure qui m'a accompagnée au fil des années?
Certes j'ai pris de l'âge, je pourrais à présent prétendre à y demeurer mais voilà vous ne m'avez pas convaincue ...Je préférais de loin lorsque vous laissiez votre imagination gambader au rythme de votre fantaisie, le sourire aux lèvres.

Bien sur, pour vous comme pour moi mais surtout pour moi, la route à parcourir pourrait ne plus être aussi longue que prévue ..
D'où votre envie de vous projeter sur l'avenir, et ce sympathique projet de phalanstère qui réunirait tous ceux que vous aimez et que vous souhaiteriez avoir comme compagnons pour cette dernière étape.
Ont alors afflué une multitude de souvenirs que vous pensiez perdus à jamais. Les anciens ont répondu présent , ils vous ont rappelé les chemins qu'ils avaient parcouru, leur retour à la vie alors que tant d'autres ne sont pas rentrés... Vous nous le dites avec les mots du coeur, avec une sincérité qui vous honore.
Cela aurait pu être un bijou de tendresse , d'émotion malheureusement votre récit m'a semblé brouillon voir un brin confus. Quel dommage !



Commenter  J’apprécie          320
Agnes Desarthe: le château des Rentiers: une perle de lecture.

A quoi ça tient la rencontre avec un livre? Je ne parle pas bien sûr d'un livre choisi , d'un auteur reconnu dont on attend avec impatience le dernier, l'ultime ouvrage, mais bien du livre inattendu, celui que l'on n'avait pas prévu de lire, la rencontre non programmée? Quelle main invisible a pu nous mettre sur la piste, et faire en sorte qu'il y avait finalement urgence à lire CE livre là , et comprendre que c'était bien LE moment pour faire cette rencontre? Peut on imaginer avoir été choisi par un livre? C'est la réflexion que je me suis faite en découvrant “le Château des Rentiers”. , le nouveau livre d'Agnes Desarthe.
Je ne la connaissais pas, ou fort peu , j'avais du l'entrevoir une fois chez François Busnel. Je n'en avais pas été marqué. Et cette fois, pleine page de pub dans Lire Magazine, un visage grave et souriant, des traits attirants, deux lignes d'alerte sur sa réflexion sur le Vieillissement. Ok, tope là! J'ai senti. J'ai craqué. Et j'ai eu raison.
Le Château des Rentiers. En fait de château un appartement parisien dans la rue des Rentiers, acheté sur plan , par ses grands parents, juifs russes immigrés en 1930, vraie grand mère et grand père de substitution .
Tout part de là, l'autrice a désormais l'âge de sa grand mère, aujourd'hui décédée, lorsque l'appartement fut acquis. Rapidement rejoints par des couples d'amis, de même origine ou confession, au point de faire une petite communauté de vie. Assez pour faire un livre? Et bien oui.
Agnès Desarthe , égrène anecdotes personnelles, souvenirs, et une splendide et émouvante méditation sur le temps qui passe et sur le vieillissement. Au point, à son tour, de fantasmer la création d'un phalanstère (cher au philosophe utopiste Charles Fourier ) où se retrouveraient, vieux et moins vieux, sur un mode de vie convivial, et libertaire. Comment? Elle a un plan en poche!

La première chose qui marque dans son récit, est son extrême délicatesse. Je me suis surpris en prenant le livre, en l'ouvrant, en tournant les pages , en le reposant, à le faire avec une infinie précaution, comme si j'avais peur d'en froisser les pages, de voir s'effacer l'encre de ses mots. On lit ce livre écrit avec pudeur, comme si l'on avançait les lèvres pour boire un Darjeeling fumant dans une tasse à thé en porcelaine. Pas un mot de trop.
Avoir commencé sa carrière par des livres pour enfants donne, sans doute à l'auteur cette légitimité à écrire sur un sujet profond, sans la moindre scorie, ni la plus infime redondance.
Pour autant, le livre s'il est grave n'est jamais triste. Il est même souvent gai,(si si!!)
empli d'anecdotes, comme cette aphasie brusque et transitoire, en réponse à la colère d'une lectrice âgée à la fin d'une conférence sur l'âge, sur les camps, saisissant l'assemblée et l'auteur: “vous n'avez pas le droit d'en parler!”

“L'expérience concentrationnaire est incommunicable. C'est une histoire racontée à des sourds par des muets.”

… Ou la recette du gâteau aux noix de sa grand-mère… si savoureusement racontée .

Les images que le livre suscite en moi: les peintures de Fabienne Verdier qui d'un magistral coup de pinceau sait capter et calligraphier l'impermanence, un haïku de Basho, une perle de rosée matinale sur un brin d'herbe, qui par sauts brefs, successifs, plonge dans le vide.
J'aimerais savoir comment Agnès Desarthe écrit, je ne la vois pas travailler laborieusement son texte, mais bien plutôt, une fois prêt dans sa tête, le voir s'imposer et s'imprimer, d'un jet , sans ratures sur le papier. Il était prêt.
Le livre devient poignant lorsqu'elle évoque sa mère et ce dialogue singulier avec celle qui la visite en songes. (Maman, dont on apprend qu'elle fut cachée, pendant la guerre, dans une ferme …dans la Sarthe!)
“Je réponds à une question.
Pourquoi tu es morte? Je veux dire, si jeune? Si vite. Tu as été malade qu'une semaine. On n'a pas eu du tout le temps de se faire à l'idée.
Bah, j'ai vu une sortie. Je me suis dit pourquoi pas maintenant? Je ne voulais pas être un poids pour vous. Je ne voulais pas que ton frère ta soeur et toi ayez à endurer ce que j'ai traversé pendant les dernières années de vie de ma mère. C'est un peu comme sur l'autoroute. On roule vite, on voit une sortie, on s'y engage, et le temps qu'on se demande si c'était la bonne, on n'a plus la possibilité de revenir en arrière.

De belles pages sur le toucher , qui a tant de place dans nos vies, à tous les âges, pour disparaître quand on vieillit, parce qu'on finit par devenir invisible.
“Qui voudra encore de moi ? Est une question que les femmes se posent plus précocement que les hommes; certains d'entre eux le nieront et prétendront que nous sommes égaux face au vieillissement. C'est faux.
Arrive cependant un moment où l'on se rejoint. Après être devenu invisible ( personne ne se retourne plus sur votre passage, même les jours où, naïvement vous pensez être à votre avantage dans cette robe ou avec cette veste), on devient intouchable. Et la lamentation-toujours muette - qui s'élève alors n'est pas que d'ordre sensuel. On n'est pas seulement triste de ne plus plaire, ou de songer qu'il y a peu de chances que l'on vive un joli moment d'erotisme d'ici la fin de notre existence, on est physiquement inconsolable ( la plus part du temps sans se le formuler) de ne sentir aucune peau contre la nôtre, aucune main tendre sur notre épaule, aucun ventre collé à notre dos. “

Un livre pour tout âge au fond. Parce qu'on regarde ses parents et ses grands parents vieillir, et puis, c'est à notre tour de regarder dans le rétroviseur, “ Quoi? c'est déjà passé ?”
Je pense que l'on ne profite pas de la vie selon l'expression consacrée et bien maladroite, c'est plutôt elle qui dispose de nous , nous pose , nous expose puis nous dépose. Rien de triste dans tout cela, même si la nostalgie est bien là.
Aimerais je vivre dans la communauté libertaire imaginée par l'auteur? Peux-être pas, je suis trop solitaire. Mais en être le gardien ou mieux le jardinier, pourquoi pas?
Prevert a écrit: il faut essayer d'être heureux, ne serait-ce que pour donner l'exemple. “ Tachons de faire comme lui.

Un très beau livre sur le lien, passé, présent, futur.
Un mot clé pour résumer ce récit : la grâce .
Humainement recommandé.
Commenter  J’apprécie          53


critiques presse (7)
Bibliobs
13 septembre 2023
Dans « Le Château des rentiers », Agnès Desarthe explore la vieillesse à l’aune du passé de ses aïeux et réussit la prouesse d’en faire un livre gai.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
LesEchos
13 septembre 2023
Un demi-siècle après Simone de Beauvoir, la romancière de 57 ans décide d'écrire sur les vieux et signe avec « Le Château des rentiers » un récit personnel plein de sensibilité, de fantaisie et même de légèreté sur un sujet grave.
Lire la critique sur le site : LesEchos
LeMonde
07 septembre 2023
Circulant entre les époques et les registres, l’autrice célèbre la beauté, l’incertitude et la bizarrerie de l’existence avec une fantaisie qui n’ôte rien à sa lucidité, une légèreté qui sait le poids du tragique.
Lire la critique sur le site : LeMonde
LeMonde
07 septembre 2023
Un récit empli du mystère d’être vivant.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Elle
04 septembre 2023
Roman ? Récit ? Fable ? Utopie ? Ce livre qui ressemble d’abord à une autobiographie s’ouvre sur d’interminables couloirs, aux murs recouverts de moquette et aux portes orange, qu’arpentait Agnès Desarthe enfant, lorsqu’elle venait rendre visite à ses grands-parents maternels.
Lire la critique sur le site : Elle
Culturebox
28 août 2023
Dans son nouveau roman, l'autrice convoque le souvenir de ses grands-parents, et s'imagine vivre comme eux en vieillissant, dans une sorte de communauté autogérée entre amis.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Culturebox
21 août 2023
Comme dans une balade improvisée, de son écriture vive, Agnès Desarthe traverse le temps et les générations pour aborder avec pudeur, légèreté et humour l'Histoire, la sombre, et les questions existentielles les plus intimes.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
À chaque descente de trottoir, je me retenais de lui prendre le bras afin de lui éviter de tomber. Je me force à lui faire confiance, comme il m'avait fait confiance, cinquante-cinq ans plus tôt, alors que je faisais mes premiers pas.
Commenter  J’apprécie          180
Gros coup de cœur pour ce récit d’Agnès Desarthe, une auteure que je n’avais étrangement jamais lue.

L' histoire commence par le souvenir du phalanstère créé par les grands-parents de l’auteure, dans un immeuble de la rue du Château des Rentiers alors qu’ils avaient 65 ans. Dans leur projet fou de vivre une vieillesse joyeuse, entourée d’amis, ils rassemblent autour d’eux une petite communauté de juifs d’Europe centrale, des personnages hauts en couleurs ayant tous vécu l’exil, les privations et ayant, pour la plupart, survécu aux camps de concentration. Se souvenant (tant bien que mal !) des moments passés auprès de la petite communauté, l’auteure décide de se lancer dans la création de son propre phalanstère en prévision de ses vieux jours.

Ce merveilleux récit, à la fois drôle, fantasque, chaleureux et profondément humain nous parle de la vie, du temps qui passe, de rencontres, de la vieillesse, de la mort et du deuil avec une telle énergie positive qu’on en sort plein d’allant, rempli d’optimisme et en tout cas, avec beaucoup moins d’appréhension face au vieillissement. Car, comme l’écrit l’auteure « vieux ne signifiait pas « bientôt mort », vieux signifiait « encore là ». Vieux, au Château des Rentiers, était synonyme de temps. Non pas du peu de temps qu’il reste, mais du temps dont on dispose pour faire exactement ce que l’on a envie de faire ».

Dans un style plein de fantaisie, l’auteure alterne les témoignages et les expériences, interroge sur la vieillesse, confronte les opinions des uns et des autres, du plus odieux (mais qui est donc ce gynéco ?) aux plus savoureux (ah ces témoignages des chœurs !). Un récit qui amène le lecteur à se questionner sur sa propre expérience.

« Rappelle-toi, il faut s’efforcer d’être joyeux, par pudeur, par politesse, quitte à ce que les autres pensent que tu ne souffres pas ».

Un témoignage qui donne ses lettres de noblesse aux mots Dignité et Elégance.

Brillant, réconfortant ! Un livre précieux.
Commenter  J’apprécie          10
Les vieux qui s’adressent aux jeunes sont trop rarement écoutés, me dit-on. C’est peut-être vrai, mais ce n’est pas seulement parce que le respect que l’on devait aux anciens
s’est perdu. C’est aussi parce que si l’on n’a pas vécu un événement, sa matérialité nous échappe. On reconstitue bravement, grâce à un mélange d’empathie et de spéculations, l’expérience que l’on tente de nous transmettre, mais on finit par s’ennuyer à force de buter sur l’absence d’éprouvé. On tire un savoir théorique – et ce n’est déjà pas si mal – des récits et des témoignages. Mais qu’est-ce qu’un savoir théorique du grand amour, du deuil, de la douleur physique, du fou rire, de la maternité ?
L’expérience concentrationnaire est incommunicable.
C’est une histoire racontée à des sourds par des muets.
Commenter  J’apprécie          20
Dans le monde tel qu'il est aujourd'hui je renferme en moi, dans ma mémoire, ma mère telle qu'elle fut, elle qui dans sa mémoire, renfermait ma grand-mère telle qu'elle avait été, et ainsi de suite.
Commenter  J’apprécie          50
Mon grand-père s'est dégradé très lentement. Jusqu'à retourner à l'état d'enfant que l'on nettoie et que l'on nourrit. Un enfant sans avenir et que personne ne trouve mignon, que nul n'a envie de dorloter, de bercer, de humer.
Commenter  J’apprécie          30

Videos de Agnès Desarthe (59) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Agnès Desarthe
Augustin Trapenard accueille Charles Pépin, pour son essai "Vivre avec son passé", publié chez Allary Editions, Laure Murat, pour "Proust, roman familial", un essai sur le pouvoir émancipateur de la littérature édité chez Robert Laffont, Agnès Desarthe, pour "Le Château des Rentiers", paru aux Editions de l'Olivier, Nathacha Appanah, pour "La Mémoire délavée", publié au Mercure de France, et Neige Sinno, pour "Triste tigre", paru chez P.O.L. et récompensé par le prix littéraire "Le Monde 2023.
autres livres classés : vieillesseVoir plus
Notre sélection Littérature française Voir plus


Lecteurs (261) Voir plus



Quiz Voir plus

ABO L'ABOMINABLE HOMME DES NEIGES

Où vit Abo?

à la plage
à la montagne
à la campagne

10 questions
3 lecteurs ont répondu
Thème : Abo, le minable homme des neiges de Agnès DesartheCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..