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Critique de Diabolau


Pour la première fois de la série, je vais devoir descendre en dessous de trois étoiles.
Parce que le dessin de Marini a beau être vraiment extraordinaire, trop c'est trop. Trop d'invraisemblances, trop de confusion, trop de passages du coq à l'âne en milieu de ligne ou de page, trop de dialogues foireux ou de textes off affligeants... Trop de dilution d'intrigue aussi, comme beaucoup l'ont déjà dit.
Par qui et pourquoi le Hussard se fait-il torturer ? Alors que je venais juste de lire l'album précédent, j'ai été infoutu de le reconnaître ou de m'en souvenir, c'est dire si c'est prégnant.
Pourquoi Scorpion se fait-il enlever par un type qui prétend l'emmener à son vrai père et qui va en fait l'amener chez les Latal, dont l'intention est d'armer son bras pour tuer Cosimo Trebaldi ? Comme s'il n'avait pas déjà l'intention de le tuer, et surtout, comme s'il ne l'avait pas juste au bout de son épée à la fin de l'épisode précédent ! Hein, si c'est pas débile, ça !? "Non, ne le tue pas maintenant ! Je vais t'emmener voir ton soi-disant vrai père qui va t'ordonner de le tuer juste après !"
La révélation sur le vrai père du Scorpion ? Secret de polichinelle, bien entendu.
Trois personnages essentiels tombent dans un piège et se font braquer par je ne sais combien d'arbalètes chargées ? Pas de problème, hop hop en trois passes d'armes, ils s'en sortent tous sans une égratignure, y compris le septuagénaire, bon pied bon oeil. Même les méchants refusent obstinément de mourir, à l'image de ce pitoyable Cosimo Trebaldi finalement épargné par son pire ennemi.
Et puis, les secrets éventés à cause des gens qui écoutent aux portes entrouvertes, ça commence à faire rengaine aussi... Depuis le début de la série, on doit être à quinze scènes du genre. Une fois, record, y en avait même un à la porte et un à la fenêtre. Hey les gars les filles, fermez vos portes quand vous voulez vous dire des trucs confidentiels, ou faites-les garder !
Bref, ça part dans tous les sens.
Il est là, il est bien là désormais, aussi suintant qu'un lépreux (c'est de circonstance), le syndrome de la série qui ne se termine pas parce qu'elle marche un peu trop bien.
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