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Au nom du Fils n'est pas couronné par le Saint-Esprit, c'est le moins que nous puissions dire. le dixième tome de la série du Scorpion met un point final à un grand pan des intrigues en s'affichant comme une conclusion d'un premier cycle.

Ce simple état de fait est déjà symptomatique de la déception générale laissée par ce dixième tome, et ce pour de nombreuses raisons. Après le règlement de plusieurs intrigues secondaires dans le tome précédent, l'heure est venue de s'intéresser vraiment à ce qui a soutenu le suspense depuis le début de la série, l'ascendance mâle du Scorpion. Et de ce côté-là, reconnaissons que Stephen Desberg tente de résoudre la question. de là à dire que nous sommes surpris par les révélations, ce serait y aller un peu fort, mais au moins nous avons des réponses. Mais ce qui gêne, ce sont les conclusions de ce tome, puisque le scénariste se permet avant tout de préparer d'autres voies vers une éventuelle suite et avouons que cela devient très vite énervant quand nous attendons autre chose de plus centré sur les intrigues déjà ouvertes.
Du point de vue du dessin, heureusement, nous ne sommes pas déçus par la prestation d'Enrico Marini, tellement il connaît désormais ses personnages par coeur. Vigueur, éclat et mouvement sont parfaitement mis en lumière et en action dans ces ultimes soubresauts dans la Cité vaticane. C'est l'avantage d'une série de cape et d'épée, le mouvement et l'aventure sont primordiaux, deux aspects visiblement très inspirants pour le dessinateur italien, qui en profite toujours pour y mêler quelques scènes érotiques et un peu violentes, sans faire passer la série dans une catégorie trop adulte.
Pour les aspects positifs comme négatifs, nous pourrons toujours dire qu'un avis négatif sur ce dixième tome est forcément celui d'un fan aigri ou blasé, mais en même temps un tel avis se fait forcément après avoir consommé les neuf premiers avec suffisamment de plaisir et d'avidité pour persister.

Fumeux, tel est donc le final de la fameuse série du Scorpion, qui aurait pu s'organiser en six tomes quasi parfaits, mais qui pêche quelque peu par un excès de zèle dans l'étalage des intrigues principales et secondaires.

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Par son contexte historique, par son mélange de genres à la fois roman de cape et d'épée et roman-feuilleton , par la beauté et le mouvement de ses dessins, les aventures du Scorpion sont un très grand moment de BD, à l'histoire riche et complexe, qui rappelle à la fois Alexandre Dumas, Eugène Sue et Ponson du Terrail, sans parler de ces personnages réels que furent les Borgia. Dans cette Rome violente où l'aristocratie fait la loi -mais Rome fut-elle autre chose que violente, née sous le signe de la louve comme nous le rappelle ce volume- le Scorpion, sorte de Zorro démasqué à la recherche de ses origines et de son identité, joue les mousquetaires à sa manière : un contre tous et tous contre un. Beaucoup de références donc, pour un seul personnage, et c'est ce qui le rend passionnant, en dépit d'un scénario, qui, à force d'être riche est quelquefois un peu confus. Mais pour faire bref, j'adore !
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Cette bédé se trouvait sur ma liste "anniversaire" et j'ai commencé la lecture de ma pile par celle-ci. Enfin j'allais savoir QUI était le père du Scorpion !

Commencée au tome 1, presque à sa sortie, j'ai toujours un gros faible pour le Scorpion, son univers, son ami le Hussard (toujours à nous sortir un bon mot), la gitane Mejaï et son chat noir, sans oublier les intrigues familiales, les coups bas, les trahisons, les bassesses, la "folie" du pape Trébaldi (qui ferait mieux de voir un psy pour ses problèmes avec son père), et la religion qui n'est pas toujours en odeur de sainteté.

Lorsque je compris QUI était son géniteur - bien avant qu'il ne soit nommé dans l'album - j'ai posé mon front sur la table et je me suis demandée si j'allais me taper la tête dessus ou attendre un peu...

Mais comment j'avais pu passer à côté, moi ?? Plus ça crève les yeux et moins on voit.

A ma décharge, je dirai que l'inconvénient des séries bédés, c'est que je les lis de manière décousue, au fur et à mesure de leur sortie. Là, si j'avais fait un peu plus attention, si j'avais mieux observé certains dessins (toujours très beaux), j'aurais vu !

Là, je suis en train de relire toute la série et je remarque certains détails dans le dessin que je n'avais point vu.

Bon, au moins, ça m'a laissé de la surprise. Oui, je sais, les excuses sont faites pour s'en servir.

Vivement la suite des aventures du Scorpion !
Lien : http://thecanniballecteur.wo..
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Pour ce dixième album de BD véritable (exception faite du tome hors série), Enrico Marini fait ce qu'il sait si bien faire : éblouir un lecteur totalement impressionné par son coup de crayon. Il met un terme au dualisme des couleurs, sa palette s'enrichit, même si les teintes rappellent les ambiances particulières des derniers tomes.
Pour ce qui est du scénario, les choses sont plus compliquées. Les flashback sont les temps forts de l'histoire, Stephen Desberg utilisant les non-dits des tomes précédents pour apporter des nouveautés. Il va également être question de révélations. Enfin ! Et comme par le passé Armando est mené du bout du nez jusqu'au dernier instant. Aura-t-il mûri ? Oui, il est même devenu plus sombre, plus violent mais toujours aussi insouciant, du moins dans les dernières planches. le scénario est équilibré : de l'action, des révélations, des seconds couteaux et des ennemis malmenés.
Quelques passages laissent un curieux doute. Hussard rêve-t-il ou s'agit-il là d'une incohérence portée dès l'incipit ? le passage par Saint-Pierre est théâtral à souhait, long aussi, trop long. Quand au dénouement, est-il annonciateur d'un nouveau cycle ? Espérons que non, qu'un ou deux tomes de qualité apporteront une fin travaillée à cette saga qui le mérite.
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Ce n'est pas parce que je connais la fin que je n'apprécie pas un bon film avec Douglas Fairbanks ou Erroll Flynn.

De même, ce n'est pas parce que Desberg a dilué l'intrigue de la Croix de Pierre en trop d'albums et mis du temps à remettre le Scorpion sur les rails à son retour de Rome (épisodes 7 et 8) que je dois bouder cet épisode 10 qui conclut visiblement le premier cycle.

Non, c'est parce qu'il y a des manques évidents dans le traitement de la Famille Trebaldi. le personnage du père est insuffisamment traité pour le rôle qui lui est confié. On a droit à des flashbacks pour rien et là, on en aurait besoin. Et la mère... rien. On dit qu'il y a 9 Familles... on n'en voit que 2... Ne prendre la vie romaine que par le bout de l'antagonisme Scorpion-Ozario Trebaldi, c'est donc forcer le lecteur à regarder une fourmi au téléscope. Et je n'ai pas l'âme d'un astro-entomologue.

C'est aussi parce que la folie d'Ozario Trebaldi m'a exaspéré dans ce tome 10. Autant elle me paraissait bien présentée dans le tome 9, autant elle m'a gonflé ici.

C'est encore par ce final que je ne dévoilerai pas où Desberg nous refile une énième scène de coucherie inutile et à laquelle on a beaucoup de mal à croire.

C'est dommage, me dis-je. Il y avait de la matière à produire un truc ébouripoustoufflant...

La sortie des lépreux, j'ai kiffé. Mais il manque du glauque. C'est trop léger. Pas assez appuyé. le Hussard blessé, torturé et absent du tome... je me tâte... le rôle léger de Mejaï, idem.

Alors, on fait le compte des rendes-vous manqués, des cases inutiles, celles qui n'apportent rien au récit. Comme si on filmait le coude d'Erroll Flynn... le coude ! Ou les petits oiseaux qui s'ébattent dans une mare... Des petits oiseaux, je vous demande un peu ! On est là, dans un 10è tome, pour de l'action. de la sueur, des tripes, de la rate, du cerveau... Car tout lecteur qui se respecte a deviné le fin mot de la paternité. le lecteur qui est arrivé à la page 40 du 10è tome d'une série comme le Scorpion, il se moque du nom du père (du fils et du saint esprit, aussi), ce qu'il veut, c'est être déstabilisé, bousculé, dérangé... et cela n'arrive pas. C'est là que j'ai un souci avec ce tome. Un final, c'est grandiose. Au cinéma.
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Voilà,enfin, la grande révélation tant attendue depuis lé début de la série, a enfin eu lieu. Ce n'est pas vraiment une surprise. Et j'ai donc envie de dire : Tout ça pour ça !
A priori, cela pourrait conclure la série... et donc j'en arrive a me demander ce que sera le 11ème tome... est surtout est ce que celui ci sera la vraie fin. Parce que je trouve que le scénario devient un peu poussif.... Ce n'est pas que je m'ennuie, il y a bien trop de rebondissement en tous genres dans les tomes 9 et 10, pour ne pas dire cela, mais j'ai plutôt l'impression que c'est pour combler le vide que laisse l'histoire principale.
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visiblement, c'est une fin de cycle pour le scorpion, mais pas une fin d'histoire. La résolution du problème de la paternité du personnage nous est donnée, même si tout lecteur de la série a déjà compris depuis longtemps le ressort de cette intrigue.
Les fils qui se tissent entre les personnages s'épaississent encore un peu plus avec des mobiles aux actions enfin révélés.
Le dessin est toujours aussi beau et fluide, même si l'intrigue devient un peu plus sombre avec l'épisode de la garde personnelle de Trebaldi, on pense côtoyer la folie la plus pure, voire l'apocalypse.
La fin de cet épisode nous ,lance sur des alliances étranges qui permettront peut être d rebondir, encore faut-il que le scénariste trouve une intrigue foncièrement différent, au risque d e décevoir et d'être accusé de diluer.
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Ce 10e opus est la suite immédiate du précédent volume, le Masque de la Vérité (la scène d'ouverture reprend exactement où l'intrigue s'était interrompue) et nous offre un feu d'artifice de révélations dont, soyons honnêtes, on voyait venir la plupart depuis quelques tomes. Au Nom du Fils a les mêmes qualités mais aussi les mêmes défauts que le Masque de Vérité. Les dessins sont magnifiques et la reconstitution historique est excellente. Mais ce tome souffre d'être le 10e de la série, qui commence à tirer en longueur. Voilà au moins 3 albums qu'on a compris où les auteurs veulent en venir, du coup le soufflé retombe assez vite. Certaines situations se répètent, du coup l'impression de tourner en rond commence à se faire sentir.
Lien : http://bienvenueducotedechez..
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Pour la première fois de la série, je vais devoir descendre en dessous de trois étoiles.
Parce que le dessin de Marini a beau être vraiment extraordinaire, trop c'est trop. Trop d'invraisemblances, trop de confusion, trop de passages du coq à l'âne en milieu de ligne ou de page, trop de dialogues foireux ou de textes off affligeants... Trop de dilution d'intrigue aussi, comme beaucoup l'ont déjà dit.
Par qui et pourquoi le Hussard se fait-il torturer ? Alors que je venais juste de lire l'album précédent, j'ai été infoutu de le reconnaître ou de m'en souvenir, c'est dire si c'est prégnant.
Pourquoi Scorpion se fait-il enlever par un type qui prétend l'emmener à son vrai père et qui va en fait l'amener chez les Latal, dont l'intention est d'armer son bras pour tuer Cosimo Trebaldi ? Comme s'il n'avait pas déjà l'intention de le tuer, et surtout, comme s'il ne l'avait pas juste au bout de son épée à la fin de l'épisode précédent ! Hein, si c'est pas débile, ça !? "Non, ne le tue pas maintenant ! Je vais t'emmener voir ton soi-disant vrai père qui va t'ordonner de le tuer juste après !"
La révélation sur le vrai père du Scorpion ? Secret de polichinelle, bien entendu.
Trois personnages essentiels tombent dans un piège et se font braquer par je ne sais combien d'arbalètes chargées ? Pas de problème, hop hop en trois passes d'armes, ils s'en sortent tous sans une égratignure, y compris le septuagénaire, bon pied bon oeil. Même les méchants refusent obstinément de mourir, à l'image de ce pitoyable Cosimo Trebaldi finalement épargné par son pire ennemi.
Et puis, les secrets éventés à cause des gens qui écoutent aux portes entrouvertes, ça commence à faire rengaine aussi... Depuis le début de la série, on doit être à quinze scènes du genre. Une fois, record, y en avait même un à la porte et un à la fenêtre. Hey les gars les filles, fermez vos portes quand vous voulez vous dire des trucs confidentiels, ou faites-les garder !
Bref, ça part dans tous les sens.
Il est là, il est bien là désormais, aussi suintant qu'un lépreux (c'est de circonstance), le syndrome de la série qui ne se termine pas parce qu'elle marche un peu trop bien.
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Un nouveau rebondissement dans les révélations familiales du Scorpion. L'auteur arrive à nous tenir en haleine sur les secrets de notre héros depuis pas mal d'albums déjà, avec beaucoup d'actions et de complots.
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