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Critique de Davalian


Pour ce dixième album de BD véritable (exception faite du tome hors série), Enrico Marini fait ce qu'il sait si bien faire : éblouir un lecteur totalement impressionné par son coup de crayon. Il met un terme au dualisme des couleurs, sa palette s'enrichit, même si les teintes rappellent les ambiances particulières des derniers tomes.
Pour ce qui est du scénario, les choses sont plus compliquées. Les flashback sont les temps forts de l'histoire, Stephen Desberg utilisant les non-dits des tomes précédents pour apporter des nouveautés. Il va également être question de révélations. Enfin ! Et comme par le passé Armando est mené du bout du nez jusqu'au dernier instant. Aura-t-il mûri ? Oui, il est même devenu plus sombre, plus violent mais toujours aussi insouciant, du moins dans les dernières planches. le scénario est équilibré : de l'action, des révélations, des seconds couteaux et des ennemis malmenés.
Quelques passages laissent un curieux doute. Hussard rêve-t-il ou s'agit-il là d'une incohérence portée dès l'incipit ? le passage par Saint-Pierre est théâtral à souhait, long aussi, trop long. Quand au dénouement, est-il annonciateur d'un nouveau cycle ? Espérons que non, qu'un ou deux tomes de qualité apporteront une fin travaillée à cette saga qui le mérite.
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