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Critique de Alfaric


Le duo formé par le Belge Stephen Desberg et l'Italien Enrico Marini nous offre un diptyque fort sympathique qui marche sur les traces des westerns spaghetti tardifs à la fois engagés et grimm & gritty…
Nous suivons la quête de vérité et de vengeance de Matthew Montgomery, huile de Washington qui s'aventure en terre sauvage pour découvrir qui a violé, tué et mutilé sa femme et sa fille. le contrôle des allées et venues le mène sur la piste d'un dénommé Jason Cauldray qui dirige le chantier de chemin de fer de Topeka au Kansas, sorte de poubelle renversée où les cendres de la racaille servent d'engrais au progrès de la civilisation…

La narration qui fait la part belle aux réflexions du héros qui ressemble à Sean Connery (en plus baraqué ^^) est soignée, et rend hommage à de grands récits du genre car elle relate la transfiguration du héros entre civilisation et barbarie. Après j'ai trouvé qu'on en faisait trop dans le grimm & gritty : OK pour l'histoire dure voire crue, l'encrage gras et les couleurs sombres mais stop à la fin avec les viols, le rough sex voyeuriste et les relations dominants/dominées qui n'en finissent plus… Et puis Stephen Desberg semble lui aussi atteint du Syndrome Dufaux car (to be continued)
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