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Critique de Leslecturesdemamannature
Marie-France Desmaray nous livre avec son premier roman une fresque de 650 pages. Ce pavé m'a fait un peu reculer au départ mais portée par les conseils de mon beau-père, j'ai fini par me plonger dans la lecture. Dès le début, j'ai apprécié retrouver des paysages connus habitant à proximité du marais poitevin de Louise.
Louise est la cadette d'une famille de trois enfants dont les ainés sont des fils, elle a toujours su charmer son père malheureusement pour elle cette relation fusionnelle va basculer dans une relation incestueuse dont résultera une grossesse. Malgré cela, Louise va choisir de garder l'enfant et d'affronter seule son destin. Courageuse, un caractère discret mais forte de ses décisions, elle aura la chance de croiser sur son chemin des gens qui ne pourront que s'attacher à elle tout comme nous. On prend vraiment plaisir à suivre cette jeune femme. Lorsque l'homme qu'elle aime disparait, son amie Juliette va lui proposer de tout quitter pour le Canada. Elles s'installeront à proximité de la Rivière-rouge, contrairement à beaucoup d'immigrés, les deux femmes et Rose vont réussir à faire leur place et à réaliser leurs rêves.
Quelques rebondissements mettent un peu de piment dans cette fresque. J'ai tremblé lorsque Louise est enlevée, vibrée lorsque son coeur balancera entre deux hommes. Pour faire face à son futur, elle va retourner affronter son passé, en faisant un voyage en Vendée, elle se montre alors pugnace et déterminée comme le sera Rose par la suite. Juliette apporte un touche de fraicheur par son franc-parler.
La plume délicate de l'autrice porte à merveille l'histoire de Louise et sa résilience. Elle nous invite au dépaysement avec des paysages dépeints avec justesse, tant pour la Vendée et Charente que pour le Canada. Je pense cependant que certains passages auraient pu être raccourcis pour éviter certaines longueurs. de plus j'ai été déstabilisée par un changement dans la narration au chapitre 62 où l'autrice passe de la troisième personne du singulier à la première personne. Sur le moment, j'ai eu du mal à comprendre qui était ce « je » mais c'était bien Louise. La première personne du singulier est alors utilisée jusqu'à la fin.
J'ai vraiment passé des heures agréables en compagnie de Louise et des siens. Les chapitres courts et une plume fluide nous font oublier le nombre de pages. Les personnages sont dépeintes avec justesse et je n'ai pu que m'attacher à Louise, Rose, Juliette et tous leurs proches.
Lien : https://leslecturesdemamanna..
Louise est la cadette d'une famille de trois enfants dont les ainés sont des fils, elle a toujours su charmer son père malheureusement pour elle cette relation fusionnelle va basculer dans une relation incestueuse dont résultera une grossesse. Malgré cela, Louise va choisir de garder l'enfant et d'affronter seule son destin. Courageuse, un caractère discret mais forte de ses décisions, elle aura la chance de croiser sur son chemin des gens qui ne pourront que s'attacher à elle tout comme nous. On prend vraiment plaisir à suivre cette jeune femme. Lorsque l'homme qu'elle aime disparait, son amie Juliette va lui proposer de tout quitter pour le Canada. Elles s'installeront à proximité de la Rivière-rouge, contrairement à beaucoup d'immigrés, les deux femmes et Rose vont réussir à faire leur place et à réaliser leurs rêves.
Quelques rebondissements mettent un peu de piment dans cette fresque. J'ai tremblé lorsque Louise est enlevée, vibrée lorsque son coeur balancera entre deux hommes. Pour faire face à son futur, elle va retourner affronter son passé, en faisant un voyage en Vendée, elle se montre alors pugnace et déterminée comme le sera Rose par la suite. Juliette apporte un touche de fraicheur par son franc-parler.
La plume délicate de l'autrice porte à merveille l'histoire de Louise et sa résilience. Elle nous invite au dépaysement avec des paysages dépeints avec justesse, tant pour la Vendée et Charente que pour le Canada. Je pense cependant que certains passages auraient pu être raccourcis pour éviter certaines longueurs. de plus j'ai été déstabilisée par un changement dans la narration au chapitre 62 où l'autrice passe de la troisième personne du singulier à la première personne. Sur le moment, j'ai eu du mal à comprendre qui était ce « je » mais c'était bien Louise. La première personne du singulier est alors utilisée jusqu'à la fin.
J'ai vraiment passé des heures agréables en compagnie de Louise et des siens. Les chapitres courts et une plume fluide nous font oublier le nombre de pages. Les personnages sont dépeintes avec justesse et je n'ai pu que m'attacher à Louise, Rose, Juliette et tous leurs proches.
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