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Critique de _glumdalclitch_


Le premier tome, "Bleu de Sèvres", s'était attaché à montrer quelle aventure avait été l'évolution technique des porcelaines tendres, et surtout dures, sous le règne de Louis XV. Ce second tome, "Jaune de Naples", s'attarde maintenant sur l'enjeu diplomatique qu'a représenté la porcelaine au XVIIIe siècle. Pour cela, Jean-Paul Desprat va mêler l'existence de son prodigieux chimiste Anselme Masson aux secrets des Grands.

Tout d'abord, nous tremblons avec lui au rythme des colères de la tyrannique Marie-Caroline de Naples qui, souhaitant reconstruire la manufacture de Capodimonte, fait appel à sa soeur Marie-Antoinette, tout nouvellement arrivée en France, pour qu'elle obtienne le détachement à Naples de praticiens de Sèvres. Ces menées ne plaisent pas du tout à l'Espagne de Charles III, beau-père de Marie-Caroline, qui de son côté ne veut pas d'une concurrence napolitaine en terme de porcelaine. Si on ne le voit jamais, son ombre menace toujours les frères Masson. Pour ne rien arranger, se mêle à l'affaire l'Angleterre, qui espère bien tirer de cette rivalité quelques marrons du feu.

Une fois sa mission napolitaine achevée, Anselme Masson n'est pas au bout de ses peines. À Rome, il se retrouve mêlé à la mort suspecte du pape Clément XIV. À Versailles, il subit les inconséquences de Marie-Antoinette. Drames professionnels, drames personnels, dans cette adversité il peut toujours compter sur ses amis, au premier rang desquels Blanchot et Hannong, ainsi que sur sa famille, Adèle, Lucile et Matthieu.

Un second tome qui se termine d'une façon surprenante, promettant une suite captivante !
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