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Critique de marina53


Par une chaleur étouffante, Jacques Lafleur, qui n'avait certes pas un nom prédestiné, a décidé subitement de s'attaquer enfin à ce semblant de jardin. Les ronces lui abîmaient les jambes dès lors que l'on voulait le traverser. Affairé à sa tâche, il n'entend pas le portail s'ouvrir ni les pas dans l'allée. Une main sur son épaule et le voilà égorgé avec un sécateur... Lorsque l'inspecteur Félix arive sur les lieux, il envoie de suite ses collègues enquêter auprès du voisinage et interroger la soeur du défunt, Jeanne, qui vivait avec lui. Sous le choc, elle n'arrive plus à parler. Cet éternel vagabond qui avait vu du pays s'était réfugié chez elle, il y a 1 an, juste après l'explosion de l'usine AZF. Hébergé auparavant chez son frère et sa belle soeur, Pierre et Valérie, les choses avaient mal fini et il était de nouveau parti. Quelles en sont les raisons profondes? Pourquoi Jacques fuyait-il ainsi? Qui a pu lui en vouloir au point de le tuer sauvagement? C'est ce que va tenter de comprendre Félix et son équipe. Mais ils ne seront pas seuls sur l'affaire. En effet, Rémi, un jeune homme qui travaille au tri des ordures, va tomber sur un carton contenant les cahiers de bord de Jacques...

Pascal Dessaint signe là un bon policier. En plantant son décor à Toulouse, qui plus est, un an après l'explosion de l'usine AZF, il nous offre des personnages blessés et meurtris dans leur chair et dans leur coeur. Que ce soient les flics ou non, tous ont une fêlure. Une soeur qui est morte tragiquement, un stupide accident au cours duquel un père a perdu la vie. Félix Dutrey est envoyé sur une affaire épineuse. La mort de Jacques Lafleur est bien mystérieuse. Au cours de l'enquête, il découvrira de nombreuses choses que l'on a voulu taire. L'auteur dépeint non seulement l'âme humaine et ses failles mais aussi une nature sauvage. Plus qu'un polar, ce roman social mêle habilement humanité et bêtise.

Qu'il est bon de rester Loin des humains...
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