Max est commissaire, bien égratignée par la vie, et accessoirement l'héroïne de
L'Arlequin. Autant que sur l'intrigue, l'auteur s'appuie sur des personnages tourmentés pour construire un récit efficace. Ici, la poursuite d'un tueur de jeunes filles à l'oeil esthète, qui met en scène ses victimes et semble anticiper chacun des gestes des enquêteurs. J'ai bien aimé cette lecture, mais je mets quand même un bémol à mon enthousiasme : en effet j'ai l'impression que l'auteur a eu la main un peu lourde sur les turbulences dans lesquelles se trouve l'héroïne.
Déjà, enfant, assister au meurtre de sa mère, pour se retrouver trente ans plus tard face à un ancien amant devenu tueur en série, et un nouvel amant expédié avec une balle dans la tête, son collègue profileur dont la femme enceinte a été expédiée ad patres dans des conditions épouvantables… un peu trop pour moi. . J'adore les personnages avec des fêlures, mais là, c'est plutôt à la faille de San Andreas qu'ils doivent faire face.
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