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Critique de Tostaky0


Mais qu'est-ce que je vais bien pouvoir dire ?
En quelques jours la tornade Sandrine a frappé, les lecteurs victimes de son talent se comptent par centaines (j'aurais voulu dire par million, mais je voulais pas déclencher un vent de panique à la Orson Wells avec son interprétation radiophonique de la guerre des mondes).
Michel Bussi dit tout en 4ème.
Le bandeau prévient, ce livre a eu un prix, c'est tout dire. (J'entends les ronchonneux au fond de la salle, pfff les bandeaux, ha ha ! Les prix, et bien ne leur déplaise moi je suis d'accord, il mérite tout le bien qu'on en dit ce roman).
Parce que si je l'ai terminé à 1h du matin, alors qu'à cette heure-ci d'habitude c'est Morphée qui me tient dans ses bras, c'est qu'il y a quelque chose quand même, non ?
Les jumeaux de Piolenc, thriller addictif donc.
1989, des jumeaux de 11 ans disparaissent dans cette petite commune du Vaucluse. le gendarme Wimez (Sandrine Destombes aime bien les gendarmes, elle en glisse toujours quelques-uns dans ces récits) passera 30 ans à essayer de résoudre l'énigme de la disparition de Solène et Raphaël.
2018, une petite fille du même âge disparaît au même endroit.
Le sang de Jean Wimez ne fait qu'un tour, et si tout recommençait ?
Il propose son aide à son successeur.....
Voilà, le décor est planté.
Le travail de l'autrice (bon, moi je trouve pas ça très joli, mais j'ai lu récemment que ce mot existait dans notre chère langue avant qu'un Cardinal, mal inspiré et quelque peu machiste sans doute, ne décide de le retirer, alors rendons à Cesar...etc...) est efficace, sans fioritures, avec tout le talent nécessaire à tenir le lecteur en éveil (voir plus haut), avec tout ce qu'il faut aussi pour noyer le lecteur, le faire réfléchir, l'interroger, le guider sur de fausses pistes, le laisser approcher de la vérité avant de l'en écarter avec jubilation.
Et puis, il y a les enfants, et là aussi le regard de Sandrine est terrible, mais chut ! Je n'en dirai pas plus, je vous laisse frissonner de plaisir...
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