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Critique de Maphil


Roman autobiographique. Conrad Detrez décrit son enfance, ses études au petit puis au grand séminaire au moment de la "guerre" des écoles en Belgique (écoles libres ou catholiques contre écoles de l'état) et du Walen Buiten qui a amené l'université catholique de Louvain à se scinder en deux, la KUL flamande à Leuven, l'UCL à Louvain-la-Neuve... C'est à cette époque qu'il fait la connaissance et se lie d'amitié avec un séminariste brésilien. Il apprend le portugais, quitte la Belgique et gagne le Brésil comme missionnaire laïque. Là, il apprend la misère, la politique, la sexualité et l'homosexualité, avant de revenir en Europe, en France d'abord, puis en Belgique.

"Du village au séminaire, du séminaire au Brésil et du Brésil au village, un jeune homme qui ressemble à l'auteur se cherche sans se trouver. S'il rencontre bien des raisons de vivre, elles sont toutes provisoires : Dieu, la révolution, le sexe... Inscrit dans une période historique précise, « L'herbe à brûler » retrace en Belgique la guerre scolaire puis la chasse aux francophones à Louvain pour se terminer, ou presque, par les émeutes de mai 68 à Paris. Dans sa lecture, Jean-Marie Klinkenberg rapproche ce texte autobiographique du roman de formation, notant qu'il s'en éloigne sur un point : Loin de parcourir un itinéraire qu'il s'est tracé, le héros subit le destin autant qu'il le provoque. Vingt-cinq ans après sa publication (et le prix Renaudot), le livre de Conrad Detrez méritait bien de renaître : il est aussi puissant qu'au premier jour. (P.My) Journal le Soir. Belgique
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