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Critique de Regis80
Un instant d'hésitation avant de lire ce roman ; Il s'agit en effet du second volume d'un cycle en comportera 5 en tout : Grandir, Vivre (celui-ci), Aimer, Mourir et Rêver.
Je rassure tout de suite le lecteur. Il n'est pas besoin d'avoir lu le premier tome pour comprendre l'intrigue. Mais vous risquez de devenir sérieusement accro après celui-ci et de vous précipiter sur le premier avant bien sûr d'attendre impatiemment le second.
Ce livre conduit Émilie, l'héroïne dans un livre ou elle est l'héritière d'un royaume dans une contrée très variée.
Avant de prendre ses décisions, la jeune fille décide de parcourir les royaumes voisins, accompagnée de leurs suzerains et de quelques ennemis.
Ce livre s'apparente à différents genres : la fantasy, le steampunk, le conte philosophique et d'autres encore…
Différents modèles me sont venus à l'esprit : le premier peut paraitre surprenant : il s'agit de « Les aventures de Télémaque » de Fénelon. Comme le fils d'Ulysse, Émilie va découvrir différents modèles de gouvernement, leurs avantages et leurs inconvénients. Au fur et à mesure du roman, on partagera ses interrogations sur la place de la religion, de l'art ou du profit dans une société et de la signification de la Liberté ou du concept de réduction des inégalités.
Tout cela est vu par les yeux d'Émilie qui a en tête le modèle de société dont elle vient avant d'atterrir dans le livre. Ce qui permet au lecteur d'avoir souvent une autre lecture que l'héroïne.
Ne croyez surtout pas que vous avez devant vous un livre rébarbatif de Sciences Politique, de Philosophie ou autre. Non.
Ce livre est avant tout un roman de découverte, d'aventures et même un roman d'intrigues.
De découverte ? la promenade dans les quatre royaumes est magnifique. La plume de Pauline Deysson nous immerge dans quatre sociétés très différentes qui ont chacune une part d'ombre bien cachée mais assumée derrière un vernis séduisant.
Mon préféré est je dois le dire, l'Empire de Promété qui apporte une touche de steampunk, très réussie dans ce livre. Une occasion de se livre à une satire du capitalisme dont on découvre peu à peu la face sombre.
Les deux autres royaumes, que ce soit la théocratie de Zenit ou la monarchie absolue d'Abyss nous sont décrits avec force détails et on a vraiment l'impression d'être dans un reportage lorsque l'on suit fêtes, cérémonies religieuses et visites de cités dans les différents pays. Pauline Deysson change d'ailleurs subtilement de style pour chaque région. Une vraie réussite puisqu'elle n'arrive pas à nous ennuyer une seule fois.
L'action n'est pas vraiment statique. Subtilement introduite par la correspondance de Émilie et ses rapports avec ses « collègues » rois ou empereurs, elle se déchaîne dans la dernière partie où les masques tombent. La, Pauline Deysson évoquera d'autres mythes historiques en gardant un vrai sens du suspens et un rythme digne des meilleurs romans de cape et d'épée.
On appréciera là encore les rebondissements à la chaîne qu'elle distille au gré de sa plume colorée. Car et c'est là l'important : Ce livre est un véritable turn-over. Difficile de lâcher la main de Pauline Deysson qui nous emmène fermement vers la fin et résout toutes les questions qui taraudent le lecteur.
Les personnages ne sont pas caricaturaux, de Émilie qui perdra durement sa naïveté aux différents souverains dont les facettes sont bien plus différentes que l'on croit. Les « seconds rôles » sont très bien aussi. (Émouvante Madeleine).
Un seul regret : l'absence d'un lexique sur les contrées, personnages du livre et de la Bibliothèque.t
On n'oubliera pas l'originale et très belle couverture et l'indispensable carte de Michel Becker.
Un très très bon livre à lire avant de vous procurer les autres.
Et un grand merci à Pauline Deysson pour son SP;
Je rassure tout de suite le lecteur. Il n'est pas besoin d'avoir lu le premier tome pour comprendre l'intrigue. Mais vous risquez de devenir sérieusement accro après celui-ci et de vous précipiter sur le premier avant bien sûr d'attendre impatiemment le second.
Ce livre conduit Émilie, l'héroïne dans un livre ou elle est l'héritière d'un royaume dans une contrée très variée.
Avant de prendre ses décisions, la jeune fille décide de parcourir les royaumes voisins, accompagnée de leurs suzerains et de quelques ennemis.
Ce livre s'apparente à différents genres : la fantasy, le steampunk, le conte philosophique et d'autres encore…
Différents modèles me sont venus à l'esprit : le premier peut paraitre surprenant : il s'agit de « Les aventures de Télémaque » de Fénelon. Comme le fils d'Ulysse, Émilie va découvrir différents modèles de gouvernement, leurs avantages et leurs inconvénients. Au fur et à mesure du roman, on partagera ses interrogations sur la place de la religion, de l'art ou du profit dans une société et de la signification de la Liberté ou du concept de réduction des inégalités.
Tout cela est vu par les yeux d'Émilie qui a en tête le modèle de société dont elle vient avant d'atterrir dans le livre. Ce qui permet au lecteur d'avoir souvent une autre lecture que l'héroïne.
Ne croyez surtout pas que vous avez devant vous un livre rébarbatif de Sciences Politique, de Philosophie ou autre. Non.
Ce livre est avant tout un roman de découverte, d'aventures et même un roman d'intrigues.
De découverte ? la promenade dans les quatre royaumes est magnifique. La plume de Pauline Deysson nous immerge dans quatre sociétés très différentes qui ont chacune une part d'ombre bien cachée mais assumée derrière un vernis séduisant.
Mon préféré est je dois le dire, l'Empire de Promété qui apporte une touche de steampunk, très réussie dans ce livre. Une occasion de se livre à une satire du capitalisme dont on découvre peu à peu la face sombre.
Les deux autres royaumes, que ce soit la théocratie de Zenit ou la monarchie absolue d'Abyss nous sont décrits avec force détails et on a vraiment l'impression d'être dans un reportage lorsque l'on suit fêtes, cérémonies religieuses et visites de cités dans les différents pays. Pauline Deysson change d'ailleurs subtilement de style pour chaque région. Une vraie réussite puisqu'elle n'arrive pas à nous ennuyer une seule fois.
L'action n'est pas vraiment statique. Subtilement introduite par la correspondance de Émilie et ses rapports avec ses « collègues » rois ou empereurs, elle se déchaîne dans la dernière partie où les masques tombent. La, Pauline Deysson évoquera d'autres mythes historiques en gardant un vrai sens du suspens et un rythme digne des meilleurs romans de cape et d'épée.
On appréciera là encore les rebondissements à la chaîne qu'elle distille au gré de sa plume colorée. Car et c'est là l'important : Ce livre est un véritable turn-over. Difficile de lâcher la main de Pauline Deysson qui nous emmène fermement vers la fin et résout toutes les questions qui taraudent le lecteur.
Les personnages ne sont pas caricaturaux, de Émilie qui perdra durement sa naïveté aux différents souverains dont les facettes sont bien plus différentes que l'on croit. Les « seconds rôles » sont très bien aussi. (Émouvante Madeleine).
Un seul regret : l'absence d'un lexique sur les contrées, personnages du livre et de la Bibliothèque.t
On n'oubliera pas l'originale et très belle couverture et l'indispensable carte de Michel Becker.
Un très très bon livre à lire avant de vous procurer les autres.
Et un grand merci à Pauline Deysson pour son SP;
