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Critique de Aelynah


Si vous avez déjà lu les aventures d'Alan Lambin, vous savez qu'il nous entraine toujours loin avec lui dans ses histoires de hantises et d'esprits égarés.

Cette fois encore Alan sent qu'il doit aider. Aider Étienne Delbique qui perd pied. Aider aussi sa famille, sa fille qui parle à un ami imaginaire et sa belle-mère qui semble égarée entre la réalité et les ombres du passé.

Nous voici en partance pour le nord, ce coin de France d'où est originaire Alan de par son père. Et comme le dit la chanson « au nord c'était les corons ! ».
Dans ce village minier où les coups de grisou ont causé leur quantité de disparus, un drame a particulièrement marqué les esprits. Un drame qui a touché cette famille aussi comme beaucoup d'autres du coin.

Dans une ambiance lourde et triste, Alan va enquêter sur ce qui hante la famille Delbique. Mais surtout faire ce qu'il fait le mieux: chercher le pourquoi. Car il ne veut pas éliminer un problème sans en avoir obtenu l'origine. Pour lui c'est viscéral, il faut aller au bout des choses pour les comprendre et surtout empêcher qu'elles ne se réitèrent.

Depuis qu'il côtoie Mina il s'est rendu compte que sa sensibilité à certains effets est plus prégnante. Et dans ce village du nord, il va s'en rendre particulièrement compte.

Jean-Marc Dhainaut plante ainsi le décor page après page. Et nous voici le coeur battant à suivre ses personnages dans des lieux sombres et glauques, face à des apparitions ou des hantises qui semblent si réelles et totalement flippantes.

Cette fois encore on se triture le cerveau à chercher des indices.
Et cette fois encore l'auteur nous prend au dépourvu.
Je ne dis pas que j'ai sursauté dans ma lecture mais je suis simplement heureuse de ne pas avoir été seule à la maison pour le lire. Les événements sont glaçants. Les chemins pris pour nous perdre sont magistralement orchestrés. J'y ai cru. À toutes ces possibilités qui se sont imposées à nous. J'ai frissonné d'angoisse. J'ai frémi d'anticipation. J'ai senti la tristesse m'étreindre aussi le coeur face à certains drames.
En clair, j'ai été encore une fois happée. Et ce à chaque fois depuis la maison horizon.
Merci à Taurnada d'éditer cet auteur de talent qui sait mettre dans sa plume l'intangible du surnaturel tout en y incluant le réalisme des drames de la vie de tous les jours.
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