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Autant prévenir tout de suite que si, par le titre, certains pensent lire une histoire de type Gang of New York, vous allez être déçus.
En effet, le Gang des Rêves nous fait bien revivre le New York des années 20, grande époque des gangs en tout genre, mais ici, le récit ne s'y attarde pas.
Qu'est-ce qu'on peut bien faire quand on est un gamin avec un bon fond, débarqué bébé depuis l'Italie sur Ellis Island, et prénommé par erreur Christmas, un prénom de noir, parce qu'on l'avait baptisé Natale et que les agents de l'immigration n'y connaissaient rien aux langues latines? Et bien on invente, on compose, on raconte des histoires... Et un jour, avec son meilleur ami, on se créé son gang à soi, les Diamond Dogs. Ce nom, prometteur de beaucoup d'aventures, suivra Christmas toute sa vie d'adolescent et de jeune adulte. Une vie qu'il passera à raconter New York, ses gangs, ses ghettos, sa mafia, ses gamins des rues... et à rêver de Ruth, une jeune fille qu'il a sauvée et qui est la femme de sa vie, il en est certain.
Nous suivrons les tribulations de Christmas avec beaucoup de bonheur. Luca di Fulvio alterne allègrement les émotions à travers tout son roman. On sourit pas mal et on est souvent ému face au destin de ce jeune homme très attachant.
Luca di Fulvio est parvenu à nous livrer un vrai roman d'aventure à travers New York et quelques incursions à Hollywood. J'ai écouté la version audio lue par Isabelle Miller. Et j'ai vraiment vécu cette expérience comme si j'écoutais un film; les images se créant immédiatement dans ma tête. La lectrice parvient à nous faire reconnaître les personnages sans trop jouer de sa voix. Une intonation, un timbre un peu plus grave ou plus aigu... pas besoin d'artifice pour Isabelle Miller. Je suppose que sa voix a participé à mon enchantement.
Les personnages, qu'ils soient principaux ou secondaires, sont tous très bien décrits par l'auteur, renforçant ainsi l'idée de film. Je me suis attachée à chacun d'entre eux, j'ai admiré le courage de Cetta, la maman de Christmas; j'ai souri devant la fragilité bien cachée de Sal; j'ai aimé détester Bill; j'ai bien ri avec la franchise de Cyril; j'ai fondu devant la candeur de Santo et surtout, surtout... j'ai adoré Christmas et Ruth, leur caractère bien trempé, leurs liens indestructibles, leur amour d'adolescent, leurs tourments d'adultes...
Dieu, que le Lower East Side va me manquer ce soir !
Critique de MaggyM
Autant prévenir tout de suite que si, par le titre, certains pensent lire une histoire de type Gang of New York, vous allez être déçus.
En effet, le Gang des Rêves nous fait bien revivre le New York des années 20, grande époque des gangs en tout genre, mais ici, le récit ne s'y attarde pas.
Qu'est-ce qu'on peut bien faire quand on est un gamin avec un bon fond, débarqué bébé depuis l'Italie sur Ellis Island, et prénommé par erreur Christmas, un prénom de noir, parce qu'on l'avait baptisé Natale et que les agents de l'immigration n'y connaissaient rien aux langues latines? Et bien on invente, on compose, on raconte des histoires... Et un jour, avec son meilleur ami, on se créé son gang à soi, les Diamond Dogs. Ce nom, prometteur de beaucoup d'aventures, suivra Christmas toute sa vie d'adolescent et de jeune adulte. Une vie qu'il passera à raconter New York, ses gangs, ses ghettos, sa mafia, ses gamins des rues... et à rêver de Ruth, une jeune fille qu'il a sauvée et qui est la femme de sa vie, il en est certain.
Nous suivrons les tribulations de Christmas avec beaucoup de bonheur. Luca di Fulvio alterne allègrement les émotions à travers tout son roman. On sourit pas mal et on est souvent ému face au destin de ce jeune homme très attachant.
Luca di Fulvio est parvenu à nous livrer un vrai roman d'aventure à travers New York et quelques incursions à Hollywood. J'ai écouté la version audio lue par Isabelle Miller. Et j'ai vraiment vécu cette expérience comme si j'écoutais un film; les images se créant immédiatement dans ma tête. La lectrice parvient à nous faire reconnaître les personnages sans trop jouer de sa voix. Une intonation, un timbre un peu plus grave ou plus aigu... pas besoin d'artifice pour Isabelle Miller. Je suppose que sa voix a participé à mon enchantement.
Les personnages, qu'ils soient principaux ou secondaires, sont tous très bien décrits par l'auteur, renforçant ainsi l'idée de film. Je me suis attachée à chacun d'entre eux, j'ai admiré le courage de Cetta, la maman de Christmas; j'ai souri devant la fragilité bien cachée de Sal; j'ai aimé détester Bill; j'ai bien ri avec la franchise de Cyril; j'ai fondu devant la candeur de Santo et surtout, surtout... j'ai adoré Christmas et Ruth, leur caractère bien trempé, leurs liens indestructibles, leur amour d'adolescent, leurs tourments d'adultes...
Dieu, que le Lower East Side va me manquer ce soir !
