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3.25/5 (sur 16 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , 1958
Biographie :

Isabelle Miller est auteure de romans et d'essais.

Après un doctorat de lettres et quelques années d’enseignement, elle a travaillé dans l’édition et la presse mais aussi dans le marketing, auprès d’agences de communication.

Elle a rédigé une thèse sur la déclaration d'amour comme rouage narratif dans la tradition romanesque, de Mme de La Fayette à Marguerite Duras en passant par Balzac.

Elle a publié plusieurs textes dans des revues universitaires et un récit, "Les Métaphores de l’auteur", dans la NRF en 1997.

Dans son premier roman paru en 2003, "Le Syndrome de Stendhal", elle explore les idées reçues sur l'amour et ce qui en reste quand on le met sous cloche, comme une œuvre d'art dans un musée.

Elle est aussi l’auteur d’essais, notamment "Les Inachevées – Le Goût de l’imparfait" (le Seuil, 2008), qui a figuré sur la sélection des prix Femina essai et Médicis essai, et "La Déclaration d’amour – Sur le fil du désir" (Éditions Léo Scheer, 2013), qui examine la place de la scène de déclaration d'amour dans les romans français. Dans "Le problème avec l'amour" (2017) elle explore les attentes liées à l'amour et leur impact sur la façon dont une femme construit sa vie.

Biographie romancée de son père qui était un homme politique, "La Mustang rouge de mon père" (2019) raconte les débuts dans la vie d'un jeune homme des années 40 entre destin tragique déjoué, ambitions littéraires et engagement politique.

Elle enseigne l'écriture créative dans une école d'art, l’École Camondo, et anime chaque année l'atelier littéraire de l'association Racines de Ciel.

son site : https://www.isabellemiller.fr/

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Source : decitre
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Chacun porte en soi un livre rêvé, le livre idéal qui dit tout de nous et du monde. Il arrive parfois que l’on trouve ce livre déjà tout fait, fort commodément écrit par quelqu’un d’autre, ce qui nous dispense de l’écrire nous-même. Il peut s’agir de Babar l’éléphant ou de À la recherche du temps perdu. On le referme ébloui, apaisé, prenant rendez-vous avec soi dans le futur pour le relire. Je crois qu’un écrivain est un malheureux qui doit se résoudre à écrire son propre livre après avoir bien vérifié dans les librairies et dans les bibliothèques que décidément personne d’autre ne l’a écrit à sa place. Aussi, plus il y a de livres, moins a-t-on besoin d’écrivains.
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Un éditeur m’avait déjà demandé d'écrire un livre sur mon père . Mais de tous les livres que je n’allais pas écrire dans ma vie ratée , c'était le livre absolument impossible.Si je n’en n’étais déjà réduite à n’avoir rien d’autre à écrire qu’un livre sur mon père , c’était bien la preuve que je n’étais pas un écrivain.
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Tout d’abord, mettons-nous d’accord sur ce que l’on appelle déclaration d’amour. L’amour peut se déclarer comme un incendie se déclare chez quelqu’un, et le premier surpris est celui qui se trouve sur place
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Il est donc de la responsabilité de la voix narratrice de susciter et d’entretenir mon intérêt de lectrice. Cela se passe à deux niveaux. Tout d’abord, comme lorsque je suis spectatrice d’une tragédie, je suis invitée, en tant que lectrice d’un récit, à m’intéresser au sort des personnages de l’histoire, à leur désir et à leur quête, voire à m’identifier à l’un d’entre eux. Mais de surcroît, dans le récit, il revient au narrateur d’agencer la narration en créant une tension de lecture, autrement dit, en suscitant et en ménageant mon désir d’arriver au dénouement.
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Et c' est bien que cela soit tombée sur moi, parce qu' il savait que j' aurais adoré aussi cet autre homme en lui, celui qui aurait écrit, ce Jacques Marcel Versoud avec qui j'aurais aimé discuter littérature comme Philippe et Laurent avaient tant de plaisir à discuter politique avec leur père. Il savait aussi qu'après sa mort, j' allais non pas écrire à sa place Un certain D. Ou La Promesse au tombeau, mais continuer de fouiller les possibilités de livres qui n' ont pas été écrits dans des existences qui ne sont pas menées.
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Pour lui c 'était vivre ou écrire, dilemme connu, pour moi, pas de vie qui ne soit captée par l'écriture, posture éculée.
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Il n’est pas nécessaire de tuer un homme pour en devenir un soi-même. 
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Est-ce-que j'aurais préféré qu'il assume sa préférence pour les chansons désuètes étiez collection de lampes à pétrole ou bien est-ce-que ce compromis me convenait, entre un homme de droite font les convictions politiques commençaient déjà à me defriser mais dont l'intérêt pour l'art africain et la pop américaine me flattait?
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Ce n'était qu'un fragment de lui, incomplet et trompeur, si on avait vraiment prétendu le saisie dans sa totalité. Entreprise vaine : par quelque image qu'on voulût saisir, par quelque document, témoignage, anecdote, il était impossible de recomposer son existence.
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Pour ceder la place il faut que la douleur s' inscrive dans une courbe, s'amoindrisse et tente de disparaître. Ils confondaient deuil et douleur. Il n' y a pas de processus dans la douleur. (...) La douleur ne passe pas. Il faut en.passer par elle.
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