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Critique de Meygisan


Jean François di Giorgio joue sur deux niveaux pour ce cycle. D'une part, nous suivons les pas de Takeo sur les traces de son frère et du mystère qui entoure sa famille. D'autre part, nous suivons l'évolution du village martyrisé par le clan Nobunaga, un clan de Yakusas sans foi ni loi qui ne recule devant rien pour piller les miséreux.
Tout tourne autour de l'honneur et de la vengeance. C'est l'honneur qui pousse Takeo à livrer le duel meurtrier avec Shobei, son ainé et quelque part son maître également. C'est dans l'honneur et le respect du guerrier, code du samouraï, que se terminera l'affrontement, ainsi que la vie d'un des deux.
C'est la vengeance qui mène la princesse, esclave sexuelle de Nobunaga, sur le chemin de la liberté, qu'elle retrouvera grâce aux bienfaits de la nature. la finesse et la ruse l'emporte face à la sauvagerie.
Malgré cet "écart" dans sa quête, Takeo retrouvera le sentier de son destin alors que le passé le suit de près.
Ce cycle montre à quel point Di Giorgio maîtrise son récit et n'écrit pas au hasard. Il s'agit presque d'une quête initiatrice pour Takeo, une quête qui le prépare à ce qui va suivre et que l'on devine assez sombre.
Cette bd vaut le détour que vous soyez fan de samouraïs et de Japon médiéval ou pas.
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