AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Infection, tome 2 : Champ de mort (15)

p.469.

L’idée de se lever le lendemain pour que tout recommence, jour après jour, lui donne envie de se coucher par terre et de démissionner.
Commenter  J’apprécie          30
p.266.

L’Infection dure depuis si longtemps que c’est désormais le passé qui ressemble à un rêve et non ce présent cauchemardesque.
Commenter  J’apprécie          30
p. 159

[…] mais il y avait quelque chose de forcé dans ces souvenirs, comme si on les lui volait. Ray s’était réveillé en se sentant épuisé, soumis, violé. Toute sa combativité avait été aspirée hors de lui. Je ne veux rien, comprend-il, sous le choc, lui qui a toujours été un homme d’habitudes, aux besoins constants, une créature animée de pulsions enfouies et de sombres désirs.
Commenter  J’apprécie          30
p.128.

- Quis custodiet ipsos custodes ? se demande-t-il à voix haute. Qui nous gardera de nos gardiens ?
Fielding rit.
- Qui en effet ?
Commenter  J’apprécie          30
p.279.

Tu ne me fais pas peur du tout. Tu aboies, mais tu ne mords pas !
Commenter  J’apprécie          20
p.207.

Certains considèrent que l’avortement ne peut plus se justifier dans un monde où l’on meurt davantage que l’on ne naît, alors que d’autres assurent que ce choix a encore plus de sens dans un monde hostile et à l’agonie.
Commenter  J’apprécie          20
p.194-5.

Et vous, révérend ? avait-il demandé. Qu’est-ce qui vous manque le plus ?
Paul avait grimacé, s’était excusé et avait quitté la pièce. À l’époque, Todd avait mis les ruminations de Paul sur le compte du comportement étrange et ombrageux qu’adoptent ceux qui se trouvent plus près de leur mort que de leur naissance. Ça avait été le cas de son propre père, quand il avait quarante ans ; pendant la majeure partie de l’enfance de Todd, il paraissait avoir une peur paranoïaque de la fin du monde, peur que sa famille se fasse attaquer ou dévaliser, peur que le gouvernement lui prenne tout pour le donner à des pauvres paresseux.
Puis un jour, son père avait cessé de se préoccuper de ce genre de choses : il s’était rendu compte que ses propres parents étaient morts, que certains de ses amis étaient en train de mourir, que son frère luttait contre le cancer. Son attitude passa de « battez-vous pour ce qui est à vous » à « nous sommes les prochains sur la liste ». Il n’avait plus l’air d’être paranoïaque. Il paraissait résigné. C’était l’impression que Paul lui avait donnée, quand Todd lui avait demandé ce qui lui manquait le plus. L’impression d’accepter son sort.
Commenter  J’apprécie          20
p.154.

La voix de son père :
Hé, Ray, viens voir une minute.
Ray se met à courir, les mains devant lui pour éviter les branches basses. Dans son esprit, son père est sur le point de le frapper. Le brouillard est si blanc qu’il est aisé d’y inscrire ses propres souvenirs et ses pires craintes. Il veut distancer le vieil homme, mais, comme dans un rêve, il ne peut pas bouger. Dans son souvenir, il aime trop son père pour partir et obéit, marchant piteusement vers son père. Et reçoit une claque. Ça fait du bien d’en être débarrassé. Le pire, c’est l’attente. Le jeu du chat et de la souris.
Leona, reste en dehors de ça ou la prochaine sera pour toi. Le gamin doit apprendre. Il faut qu’il s’endurcisse.
Le plus triste est que Ray le croyait. Il pensait vraiment que son père voulait l’aider quand il se saoulait et le battait sous prétexte qu’il n’était pas assez fort.
Commenter  J’apprécie          20
p.139-40.

Pendant la Guerre froide, un membre d’une équipe de missiles américains Minuteman avait demandé à sa hiérarchie comment il pourrait s’assurer que l’ordre de mise à feu provenait bien d’un président sain d’esprit. Les généraux l’avaient démis de ses fonctions.
Si je formule la moindre opinion contradictoire, je me demande ce qu’ils me feront.
Commenter  J’apprécie          20
p.99.

Ray junior s’était adapté à un monde où il fallait choisir entre prendre et donner. Toute sa bonté que pouvait lui offrir sa mère ne suffisait pas. L’inné et l’acquis de Ray jouaient tous deux contre lui.
Les gens ne naissent pas avides, violents ou cruels, c’est le monde qui les rends ainsi.
Commenter  J’apprécie          20






    Lecteurs (70) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Les plus grands classiques de la science-fiction

    Qui a écrit 1984

    George Orwell
    Aldous Huxley
    H.G. Wells
    Pierre Boulle

    10 questions
    4894 lecteurs ont répondu
    Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

    {* *}