Citations sur 107 ans (16)
Quand on est différent on est seul. On ne peut rien faire contre ça. Les gens t'adorent au début, parce que tu es différent, tellement pittoresque, puis ils finissent par se lasser, se lasser de ta différence, de tes contradictions, de ta colère, se lasser et avoir peur. Les gens ont peur de ce qu'ils ne comprennent pas.
Les gens n'ont pas assez de coeur pour aimer, les gens ne sont pas faits pour aimer, les gens sont faits pour haïr, se rentrer dedans, se taper dessus, ils aiment juste pour ne pas être seuls, c'est ça qui leur importe, ne pas être seuls, pour ça ils sont prêts à tout, même à se donner l'illusion d'aimer.
Est-ce que là où tu habites, maintenant, tu penses à moi tous les jours, comme je pense à toi tous les jours, tous les soirs, toutes les nuits, à chaque seconde, chaque instant ? Est-ce que l'oubli est nécessaire à la survie ? Est-ce qu'on peut faire son travail de deuil lorsque la personne n'est pas morte ?
Qu'est ce que tu fais? je t'ai demandé. Qui tu vois? De quoi tu parles? Est-ce que tu penses à moi tout le temps? Est-ce qu'à chaque seconde, chaque minute, mon visage vient dans ton esprit? Ma voix, mon corps, mes mains? Est-ce que t'as envie de te blottir, de me sentir, de me serrer contre toi? Est-ce que tu pleures des larmes de rage? Déteste-moi, allez! Vraiment! Dégueule-moi par tous les pores! Crache-moi dessus! Taillade-moi les veines, le cou, les cuisses, les bras! Mais pense à moi. Surtout, juste, pense à moi.
Je n'ai plus de coeur, juste un muscle. Un muscle qui distribue le sang dans les différentes artères, qui fait tourner l'oxygène, les globules, les circuits. Un muscle qui fait son job de muscle.
Je ne me plains pas, tu sais, je n'ai pas à me plaindre. Mais je suis passé tellement près du bonheur. Ce n'est pas comme quand on ne l'a pas connu. Ca n'a rien à voir avec ça. Si tu ne sais rien, c'est supportable. Tu ne peux pas regretter quelque chose que tu n'as pas vécu.
C'était ça, voilà, c'était évidemment ça, ton corps et le mien, c'était ça depuis toujours, le seul endroit au monde où je puisse me blottir, tes bras, le seul refuge, le seul calmant, la seule chose qui me tienne en vie, qui vaille le coup, la douceur de tes bras, ton sourire, tes baisers, tes caresses, tes soupirs, la seule belle chose au monde.
Mais si t'es là, juste à côté, je supporterai même que l'Harmaguédôn me ruine les dernières pages d'un livre. Je supporterai tout, si t'es là je supporterai tout. Je le sais maintenant, je l'ai toujours su. C'est ça que je voulais te dire, ça qu'il fallait que tu saches.
Qu'est-ce que tu veux qu'ils me fassent, de toute manière ? Ils ne peuvent pas m'enfermer, je le suis déjà. Ils ne peuvent pas me droguer, je le suis déjà. Même me briser le cœur, ils peuvent pas. Je n'ai plus de cœur, juste un muscle. Un muscle qui distribue le sang dans les différentes artères, qui fait tourner l'oxygène, les globules, les circuits. Un muscle qui fait son job de muscle.
Tous les romans ne parlaient que de toi et moi, tous les auteurs ne célébraient que notre amour, et ça depuis des siècles, depuis des siècles et des siècles. Et j’oubliais les fins, les tristes fins. […] Je ne me souviens pas des fins parce que je ne veux pas que ça finisse.
« Seulement les choses finissent, Simon, les choses meurent, il faut savoir l’accepter. »
« Oui mais non, je répondais, je suis contre. J’ai décidé que les choses ne finiraient pas et voilà. Tant qu’il y aura de l’amour elles ne seront pas mortes. Si l’amour est plus fort que la mort, c’est forcé que l’amour gagne. »