La banalité de la couverture - qui ne rend pas honneur au travail de
Juanjo Guarnido - ne m'a pas empêchée de dévorer ce second opus de "Alors tout tombe" le jour de sa sortie.
Il faut dire que les auteurs nous avaient laissés en plein suspens pour la première fois en s'essayant au dyptique !
L'intrigue reprend les éléments qui ont fait le succès de la série : enquête musclée entre bas-fonds et hautes sphères, meurtres et chantage à gogo.
Excepté le plaisir de lire deux tomes à la suite, cela valait-il la peine de scinder l'histoire ? Je n'en suis pas certaine.
Le scénario n'est pas révolutionnaire mais fait le job, servant essentiellement de support aux vues immersives de Guarnido qu'elles se situent en haut d'un pont ou dans les entrailles d'un métro.
Metoo étant passé par là, les femmes prennent un rôle plus actif, ce qui n'est pas pour me déplaire.
Excepté Alma qui m'a semblée parachutée là de manière arbitraire et dont le rôle ("déterminant" selon l'éditeur) est assez flou.
Je dois reconnaître perdre tout objectivité face au travail fabuleux de Guarnido. Ses planches sont de pures oeuvres d'art.
Art qui deborde ici des cases par un délicieux effet de références. Tandis que
Juan Diaz Canales joue avec les textes de
Shakespeare, grand connaisseur de l'âme humaine, l'illustrateur fait référence à ses modèles picturaux. Cet aspect là m'a beaucoup plu.
Merci à mon mari pour ce cadeau réjouissant !
Commenter  J’apprécie         155