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Critique de Sachenka


Un homme du Sud et une femme du Nord, la belle Roussia, d'origine russe. Puis, un troisième être, une enfant, une fille, Lyyl. Mais la vie dans le septentrion, pas trop pour lui… Éventuellement, l'amour s'étiole, disparaît, il ne reste plus que la mésentente. de guerre lasse, il y a séparation, et c'est alors que la vraie guerre commence. Elle emmène la petite avec elle. le narrateur, ce «je», la reverra-t-il ?

Ainsi donc, cette douloureuse séparation, elle est annoncée dès le début. Mais le narrateur se promène entre le présent et le passé, parfois les mélangeant (du moins, c'est ce qu'il m'a semblé), et l'essentiel du roman constitue plutôt un rappel des nombreux moments privilégiés qu'il a passé avec sa fille. Des moments heureux et d'autres, un peu moins. Lui tenir la main en se rendant à l'école, l'arrivée de l'ami imaginaire, les questions existentielles qu'elle lui posait, etc.

On sent l'amour inconditionnel d'un père pour sa fille. D'autant plus que cette fille était sienne comme lui. «Méditerranéens toi et moi nous sommes, du pays du jasmin et de l'oranger» (p. 144) Donc, la douleur n'en est que plus vive quand la douloureuse séparation survient.

Malheureusement, en tant que lecteur, je n'arrivais pas à la sentir, cette douleur. J'ai trouvé le narrateur trop distant, pareillement pour Roussia, et Lyyl me paraissait étrange. Incidemment, je n'ai pas accroché à leur histoire non plus. Quand un passage semait le doute dans mon esprit, je ne revenais pas en arrière pour l'éclairicir, je le repoussais et je continuais ma lecture comme si rien n'était.

Par exemple, par moment, je doutais que les choses se soient réellement passée comme le narrateur les raconte ou le laisse entendre. Peut-être y est-il pour quelque chose dans cette séparation ? Des doutes m'assaillent et c'est dû en partie à la façon dont l'auteur Mohammed Dib raconte son histoire. Il entretient un certain flou. Certains diront que c'est du style, et ils ont probablement raison, mais je n'y ai pas adhéré.
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