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Critique de ubik


ubik
22 février 2008
Le Maître du Haut-Château

Un exercice de style vertigineux, justement récompensé d'un Prix Hugo en 1953, la plus haute distinction dans le domaine de la science-fiction.
Imaginez un monde différent du nôtre, un monde dans lequel l'Allemagne nazie n'aurait jamais perdu la guerre... Imaginez maintenant un écrivain ayant écrit une tout autre histoire ; dans cette histoire, l'Allemagne et le Japon ont perdu la guerre face aux Etats-Unis... Simple élucubration d'un écrivain de science-fiction ? Pas si sûr, lorsque l'on sait que ce livre a été écrit en suivant le yi-king, le livre des transformations (connu comme étant le plus ancien livre de la Chine permettant à qui s'en sert de "deviner" une vision de ce que pourrait être son avenir). Ajoutez à cela que Dick lui-même a écrit le Maître du Haut-Château en suivant le yi-king (ou, plutôt, que le livre s'est écrit de lui-même en suivant les tirages du yi-king, lequel déterminait les actions des différents protagonistes du roman) et vous obtenez l'une des oeuvre les plus étrange et marquante de la science-fiction. Certaines thématiques chères à Dick sont déjà présentes dans ce premier roman (le monde est-il réellement tel que je le vois vraiment ou suis-je victime d'une illusion ?) ; saluons d'ailleurs le travail de Jacques Goimard dans sa longue introduction biographique, qui nous permet de remettre en perspective le travail et surtout les hantises de cet écrivain et qui nus offre un éclairage précieux sur son oeuvre.

En résumé, une collection de référence que tout lecteur se devrait de posséder dans sa bibliothèque.
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