Dickens. Rien que la lecture de ce nom évoque une cheminée flambante, décorée de chaussettes à garnir, auprès de laquelle se réchauffe un gros fauteuil dans lequel, pelotonné sous une couverture, une tasse de thé à proximité, on tourne les pages d'un gros livre à la tranche d'or. Dehors, la neige tournoie sans fin dans la nuit, et le vent hurle entre les arbres dépouillés.
Oui, tout ça sans l'avoir jamais lu, je le reconnais à ma grande honte.
C'est désormais chose faite, et l'image évoquée par ce nom magique - Dickens - reste la même.
Il sent bon l'Angleterre victorienne, les bibliothèque croulant sous le poids des ouvrages, et les enfants jouant dans les rues avant de rentrer écouter ces histoires.
La première de cet ouvrage,
un chant de Noël, est sans doute la plus connue (merci Disney). Mais certaines autres valent bien le détour !
J'ai notamment beaucoup apprécié
Le Grillon du Foyer (numéro 3).
J'ai eu plus de mal avec
Les Carillons (numéro 2), et
l'Homme hanté ou le Pacte du Fantôme (numéro 5).
L'humour de Dickens compense ses phrases légèrement alambiquées, qui sont parfois difficiles à suivre (3 pages pour décrire une bouilloire à l'oeuvre...!).
à lire au moins une fois, surtout en cette période de Noël !