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Critique de Gaphanie


Ce recueil regroupe trois oeuvres de Dickens.

Oliver Twist est orphelin. Il grandit chez Mrs Mann, qui est loin d'être l'assistante familiale idéale ! Et sa situation va empirer : le bedeau, Mr Bumble, vient le rechercher pour le mettre au travail, et comme Oliver a l'audace et l'impudence de demander davantage à manger, le voilà paria ! Mr Bumble appose même une affiche à la porte : il offre 5 livres à qui voudra bien le prendre en apprentissage...

Après avoir failli être confié à un sinistre ramoneur, Oliver échoue chez M. Sowerburry, l'entrepreneur de pompes funèbres. A qui il plaît bien. Ce qui ne plaît ni à son épouse, ni à l'autre garçon, Noah, ni à la domestique, Charlotte, qui en pince pour Noah. Et bien qu'Oliver soit du genre placide et stoïque, le jour où Noah insulte sa mère, il voit rouge et lui met la raclée. du coup, il se prend la dérouillée de sa vie, et suite à cette injustice sans nom, il part à pied pour Londres.

Et sa situation va empirer : à peine arrivé à Londres, il tombe sur Jack Dawkins, alias le Matois (mais ça dépend des traductions), qui va le recruter et l'amener à Fagin, sinistre personnage qui vit de vols et d'escroqueries. Il entreprend d'apprendre à Oliver à voler, et décide de le laisser sortir en compagnie du Matois et de Charley Bates pour qu'il voie comment faire. le Matois et Charley repèrent un vieux monsieur devant une librairie, et lui subtilisent son mouchoir. Oliver se rend compte avec horreur alors que le vieux Fagin ne les fabrique pas, les mouchoirs, ni les portefeuilles, mais les vole.

Et sa situation va empirer : le vieux monsieur se rend compte qu'on l'a volé, se retourne en criant : "Au voleur !", et, voyant Oliver prendre la fuite, se met à sa poursuite.

En fait, au bout d'un moment, la situation du petit Oliver va bel et bien s'améliorer, grâce à plusieurs concours de circonstances assez incroyables et providentiels (déjà à l'époque, décidément, le monde était petit !) et grâce aussi au courage de la fille perdue, Nancy, qui va oser prendre de gros risques pour déjouer les complots dont il est la cible.

Ce roman de Dickens a d'abord été publié en feuilleton, et il faut reconnaître que Dickens sait nous tenir en haleine ! Et malgré le contexte sombre qui sert d'écrin à son intrigue (et qu'il dénonce ainsi sans en avoir trop l'air), tout est bien qui finit bien. Les méchants sont punis, les gentils s'en sortent bien.

Un roman qui se lit facilement malgré ses presque deux siècles. (1837 à 1839)
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