AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Gaoulette


Je spoile donc je suis...

J'ai la sensation d'avoir été flouée, arnaquée, bafouée et j'en passe. 650 page digne d'un scénario hollywoodien mais c'est un polar que j'ai demandé. M'en fout de savoir comment les personnes rentrent en scène! Joël Dicker s'est-il laissé éblouir par les étoiles glamours suite à son adaptation cinématographique de son précédent roman avec le Docteur Mamour.... Dans ce dernier roman, Joël Dicker a oublié un point essentiel, moi lectrice intransigeante n'aime pas perdre mon temps. Lui faire bouffer 650 pages il faut avoir une bonne raison, non? Après deux heures de sommeil, je cherche encore les raisons de ma nuit écourtée.

Je spoile donc je suis, désolée mais il faut que je vide ma grande frustration...
Comment Joël Dicker a construit son roman? En mettant en place de pions qui avancent en un point central, une pièce de théâtre jusqu'à effleurer l'assassin.
Comment je démonte les pions de Joël Dicker? EN SPOILANT, j'en suis navrée.

On est parti. Stéphanie Mailer journaliste enquêtait sur une vielle affaire. Elle alerte Jesse le flic de la situation qui s'est planté à l'époque. Mais voilà, la miss disparaît et l'affaire Gordon qui s'est passé pendant LE FESTIVAL de la ville il y 20 ans est relancé. Rentre en scène les acteurs principaux Derek et Anna et toute une ribambelle de personnages dont certains ne méritaient pas une place d'honneur. Ex, l'entrée en scène de Dakota. Je cherche encore l'intérêt de cette histoire pseudo secondaire dans la disparation de Stéphanie Mailer. Elle a certes un rôle important dans un moment clé mais ses problèmes familiaux, je m'en fous un peu. A part me faire chialer sur sa vie merdique et être outrée par la famille Scalini qui vend la mort de leur fille pour une maison. Steven le gros cochon. Oui il a joué un rôle mineur à l'époque avec son livre dont on ne connaît rien au final. Il s'en sort indemne dans ce chaos total et en plus auréolé. La moral de l'histoire, ne jamais tromper sa femme quand on n'a pas les moyens. Mais pour le gros cochon ça lui a apporté la gloire, quelle nouille nouille sa femme, pfffff.

Continuons les pertes de temps.... Je spoile donc je suis....
Comment faire passer des flics de province pour des andouilles ? Appelez Joël Dicker. Une brigade où les hommes sont de crétins finis en commençant par Kirk Harvey. C'est quoi cette histoire à dormir debout, nous faire focaliser sur un festival, la pièce de théâtre. Soit dit en passant j'aurais aimé connaître la première version. Tout un speech sur un livre, on le trouve et après aucune allusion à part ce titre et ce nom surligné. de toute façon, ce serait grappiller encore des pages pour nada. Alors le pompon, ce final où le meurtrier se dévoile, comme ça sans rien de plus, pour se rendre qu'on est loin du crime organisé mais juste un pseudo remake d'Hitchcock. Et le baiser, quelqu'un peut me dire quand il a senti le début d'une flamme?

Une lecture addictive, oh que oui, j'ai dévoré en finissant par une indigestion. le dessert n'a pas été accueilli en apothéose. Oui Joël Dicker est excellent pour narrer une histoire, voire un bon scénario. Mais ce besoin de nous en mettre plein la vue avec tous ces pions sans réel liens avec l'enquête m'a enlevé tout appétit. L'impression d'avoir eu un scénario entre les mains en long en large et en travers, d'ailleurs la dernière page le prouve. Joël Dicker avez vous trouvé votre beau gosse pour jouer Jesse Rotenberg? C'est ironique bien entendu vu ma critique assassine. Ma note reste correcte car l'auteur sait écrire et il a réussi à me garder captive jusqu'à la dernière ligne.
Commenter  J’apprécie          233



Ont apprécié cette critique (22)voir plus




{* *}