Essai sur la liberté d'écrire et de publier. Les privilèges sont accordés aux libraires (les éditeurs d'aujourd'hui) leur permettant de devenir propriétaire de l'exploitation d'un texte. En ce temps il n'y avait pas de droits d'auteurs.
Diderot combat la publication clandestine de copies d'éditions et s'insurge contre le magistrat Sartine vraisemblablement opposé aux privilèges. Si le partage des
oeuvres entraîne soit la pauvreté pour l'ensemble de la profession (la concurrence nuit à la qualité des
oeuvres), soit l'exclusivité de la richesse aux premiers éditeurs,
Diderot affirme que la seconde solution est la moins mauvaise. Un texte important qui permet de comprendre les enjeux des métiers du livre à l'aube de la Révolution française,… et peut-être même ceux qui animent les débats d'aujourd'hui.
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