J'adore le théâtre, surtout les comédiens et les comédiennes que j'admire en tant que spectatrice.
Alors la lecture du texte de
Denis Diderot intitulé "Le paradoxe du comédien" s'est imposée naturellement.
Il s'agit d'un essai rédigé sous forme de dialogue écrit à la fin du XVIIIe siècle. Ce texte court montre que
Diderot a laissé son empreinte dans l'histoire de tous les genres littéraires auxquels il s'est essayé. Ici il développe une véritable réflexion sur l'art du comédien au théâtre.
Même si le dialogue est dissymétrique les deux interlocuteurs semble défendre des thèses différentes voir opposées. Cet échange est un prétexte pour développer l'idée que, paradoxalement, c'est au moment où l'acteur joue la plus grande effusion émotionnelle qu'il fait le plus preuve d'art, de technique, de métier. Ce qui revient à dire que le naturel, au théâtre, est le comble de l'artifice.
Ce que j'ai aimé avant tout c'est la reconnaissance du travail des acteurs et des actrices, qui ne se limite pas seulement aux exercices de mémoire. On sent d'ailleurs l'admiration de
Diderot pour certaines grandes artistes de l'époque comme La Clairon, sans oublier les auteurs leur offrant de grands rôles,
Molière en première ligne ou plutôt au-devant de la scène.
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