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Critique de IreneAdler


En 200 pages , Sophie Divry réussi à faire vivre son personnage, M.-A., Mme Bovary moderne. Ou tout simplement, une femme qui se retrouve devant la vacuité et l'inconsistance de sa vie (réelles ou supposées), une vie qui coule, s'écoule. Et qui happe sans noyer. Et pourtant ce n'était pas gagné (pour moi). le roman commence comme un écho aux Choses de Perec (qui je n'ai pas aimé) et qui se continue par une écriture qui me rappelle celle de Lagarce (là, par contre, je me raccroche). Et ça colle parfaitement avec la vie en 200 pages de M.-A. : elle permet de incises, l'impression de dire 2 choses à la fois comme on fait 2 choses en même temps. Et c'est c qui fait avancer la vie et les pages. En même temps, le "tu" enferme M.-A. dans sa vie, elle y est assignée sans possibilité de faire autre chose, assignée dans sa maison-boîte. Au final, cela donne une vision d'au-dessus (sans jugement, attention), d'une femme qui a vécu sans que les changements politiques, sociétaux n'aient eu un réel impact sur le cours de son existence.
Une vie ordinaire en somme, avec ses mouvements souterrains et ses jaillissements. Sans que rien ne vienne en changer durablement le cours.
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