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Critique de ramettes


En tant qu'utilisatrice de bibliothèque dans plusieurs villes, j'ai vu évoluer ces lieux avec le temps. Depuis que j'ai commencé mes formations autour de la bibliothèque, je n'ai pas arrêté d'entendre parler de de troisième lieu, et étant dans un village on cultive ce lieu comme un lieu de rencontres et d'échanges sociaux et culturels. Notre narratrice, elle est formatée et elle a du mal à évoluer, elle est nostalgique des bibliothèques à l'ancienne.

Qu'est que « la côte 400 » dans une bibliothèque c'est le rayon autour de « la langue », c'est là par exemple que l'on trouve des dictionnaires et les livres de grammaire etc. Vous trouverez une forme abrégée de la classification Dewey sur Wikepedia. Mais les bibliothèques sont en train de modifier plus ou moins cette classification. La narratrice nous en parle dans le roman.

Ce roman est un long monologue et si parfois elle fait intervenir son interlocuteur, un pauvre lecteur qu'elle a trouvé endormi dans son secteur au sous-sol de la bibliothèque au rayon géographie dont elle a la charge, c'est de façon indirecte.

Il n'y a pas de chapitres, le lecteur peu s'arrêter après chaque développement d'un sujet. Cela va du monde du travail, à sa place dans la bibliothèque, de l'agencement des lieux, les différents usagers, des réflexions sur la vie en général, ses reproches faits aux instances dirigeantes…

Il y a des passages savoureux, Sophie Divry a un humour qui me plaît bien tout en dénonçant des dérives de notre époque.[blog]
Lien : https://latelierderamettes.w..
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