Ce qui est pas mal avec les récits de Djian qui publie avec une régularité de métronome ( ou d'une
Amélie Nothomb) c'est qu'ils sont immuables, et c'est même assez rassurant de voir que dès les prmières pages, on retrouve des
thématiques et un ton qui n'a pas bougé d'un iota.
Ici, on suit Myriam, la narratrice, de son adolescence à ses trente ans.
Timide, presque introvertie, elle vit chez son père que sa femme a quitté il y a bien longtemps et qui a viré son fils du foyer familial, ce dernier ayant provoqué le suicide des voisins. Myriam va se marier avec un voisin bien plus âge qu'elle et sans éprouver beaucoup d'émotions et de sentiments s'adapter petit à petit à la vie superficielle que
lui offre son mari.
Relations toxiques, sexualité borderline, formules choc, style précis et à l'arrache : on n'est pas dans un roman de
Philippe Djian, qui s'il n'atteint pas les hauteurs de ses meilleurs romans (
Impardonnables ou Oh pour prendre des récents exemples), laisse toujours admiratif par l'attrait qu'il présente au lecteur qui, même sans le vouloir vraiment se retrouve toujours pris dans ses filets...
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