Philippe Djian aborde le cas de Marc. Professeur d'écriture à l'université, il vit dans la maison familiale avec sa soeur Marianne, agent dans la même faculté.
La cinquantaine passée, jamais marié, Marc a des relations passagères avec ses étudiantes, amourettes qu'il veut discrètes pour éviter son renvoi de la Fac.
Marc est un personnage complexe, marqué par une enfance très malheureuse. Il cherche vainement dans sa vie l'épanouissement. Formant les jeunes à devenir écrivains, il n'a jamais percé
lui-même.
Englué dans des sentiments brumeux, il n'est pas heureux. Il opte pour une fuite en avant, faite de moments fugaces, de plaisir sans lendemain, d'abus de nicotine et d'alcool.
Certains aspects du personnage sont restés, pour moi, un mystère. Djian ne nous éclaire pas sur tout.
Les actes de Marc, que je ne dévoilerai pas pour ne pas raconter l'intrigue, sont parfois sans explication. Vous ne pouvez faire que des suppositions.
Je n'ai pas eu d'empathie pour ce personnage, même si le voile se levant petit à petit, j'ai compris en quoi les
incidences des évènements de sa vie l'ont marqué et façonné.
Un roman qui se lit. Sans plus.