Des mondes grecs, nous avons hérité quatre choses : les mythes, la philosophie, la physique et une immonde salade de légumes baptisée macédoine. Dodds s'intéresse ici aux trois premiers legs et analyse le lien qu'entretenaient les Grecs avec le rationnel et l'irrationnel. Ces Grecs qui croyaient autant aux centaures qu'au théorème de Pythagore, donc quelque chose d'assez thomiste avant l'heure, toutes proportions gardées, où science, raison, foi, superstition, peuvent cohabiter dans le même individu et dans la même société. C'est cette société sur laquelle se penche Dodds, ses différentes strates, son évolution à travers le temps depuis l'époque archaïque jusqu'au IIIe siècle après l'invention du pin's (en clair et en gros, la période couvre un millénaire).
L'ouvrage est complémentaire avec
Les Grecs ont-ils cru à leurs mythes ? de
Paul Veyne, les deux proposent une lecture stimulante.
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