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Critique de valochemat


Ce n'est pas une machine à explorer le temps mais bien « La Cité des nuages et des oiseaux » d'Anthony Doerr qui réussit remarquablement à nous faire voyager à travers les époques et parcourir les continents, de Lakeport, Idaho, de nos jours, à la chute de Constantinople en 1453 à un futur imprécis à l'intérieur d'une capsule spatiale, en passant brièvement par la guerre de Corée.

Entre fiction historique et science-fiction, ce roman intelligemment construit nous emmène à la rencontre de Konstance, Zeno, Seymour, Omeir et Anna, cinq personnages d'époques et d'horizons différents dont le destin est lié par les 24 feuillets du manuscrit antique en grec ancien d'Antoine Diogène. Un petit codex en cuir, objet de transmission et symbole de la littérature, source de savoir, de réconfort et d'apaisement.

Une ode à la littérature et à l'imaginaire mais aussi une sensibilisation à notre responsabilité sur l'avenir de notre planète et de l'humanité.

Un roman difficile à lâcher dont nous redoutons de voir arriver la fin.

J'ai trouvé qu'il y avait une similitude entre les noms d'Antoine Diogène et d'Anthony Doerr. Reste à savoir si « La Cité des nuages et des oiseaux » pourra lui aussi résister au temps. C'est tout ce que je lui souhaite.
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