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Critique de bdelhausse


Que dire? Commençons par Prix Pulitzer... ce n'est pas rien. Clairement, on a une écriture très entraînante. de courts chapitres, façon "page turner"... Mais moi, cela m'a un peu gêné. Pas au début, car on entre vite dans le roman. Mais un peu plus tard. J'ai eu beaucoup de mal à m'intéresser aux personnages. Manque d'empathie de ma part, dû certainement à ce découpage en chapitres de 3-4 pages. Impossible de me sentir concerné.

La multiplicité d'intrigues m'a aussi pas mal gêné. La guerre. Marie-Laure aveugle. Werner pas à sa place dans le nazisme. Cela suffisait, me semble-t-il, pour un roman de qualité. Pourquoi ajouter ce diamant et ce cancéreux qui le poursuit pensant se guérir grâce au pouvoir magique du joyaux? Je ne sais pas. Mais j'ai trouvé cette multiplicité d'intrigues parfois inutile.

On suit très bien l'ensemble. Anthony Doerr est très structuré. Les épisodes en août 1944 alternent avec les flashbacks. Mais cela se fait sans heurt, de manière fluide.

Et puis, il y a de manière insidieuse au départ, puis plus affirmée ensuite, cette folie des hommes, cette folie monstrueuse, dévastatrice, qui balaie tout sur son passage. Ces cauchemars. Ce dégoût de la mort. Ce rouleau-compresseur de la guerre qui annihile l'humain. Et que Doerr remet au centre de son roman. Ce roman est profondément humain et humaniste. C'est cela que je retiens, le reste n'est qu'artifice d'écriture.
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