Voici des mémoires en demi-teinte. Doisneau, le pudique, ne nous racontera pas ses mises en scènes, parmi lesquelles le célèbre baiser, mais plutôt ses rencontres photographiques et ce qu'il pense de la photographie et de son évolution.
Doisneau n'était pas un photographe reporter comme l'était Cartier-Bresson ni un photographe à message comme Salgado, et n'aurait pas voulu l'être. Ses mémoires font ressortir cet homme tout simple ou qui se voulait tel.
Une belle leçon d'humilité.
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