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Critique de louji


louji
07 novembre 2020
Depuis son annonce chez Glénat (qui remonte à un certain temps puisque c'est un titre dont la parution a été pas mal repoussée), ce one-shot me faisait de l'oeil. Je dois avouer que la couverture composait 90% de cet intérêt (superficialité bonjour). le résumé était un peu trop vague pour m'attirer complètement et le manque d'extraits visuels pendant un long moment m'ont laissée dans le doute du style graphique. Puis en vrai c'était une collaboration française et je voulais essayer un nouveau "franga"/"manfra" (c'est trop moche mdr je préfère manga français définitivement).
Alors qu'est-ce que ça donne ? C'était sympathique, ambiancé, avec de jolies thématiques abordées, mais je ne m'attendais pas à ce ça soit si jeunesse. Car c'est définitivement un titre qui peut s'adresser aux plus jeunes. Une fois passée la surprise, j'ai pris le manga tel quel en mettant de côté mes attentes et j'ai plutôt apprécié finalement ! Jizo se veut porteur de quelques messages universels (définition et rapport à la mort, déstructuration du noyau familial, croyances et spiritualité, respect de soi et des autres..) qui sont abordés avec subtilité et sans trop de confrontation brutale et directe (on passe par des souvenirs, des représentations, des métaphores… pour montrer la mort, la disparition, le chagrin, la douleur…). Même s'il y a un "antagoniste" pour s'opposer à Aki, notre jeune héros, cet antagoniste est suffisamment "caricatural" pour faire comprendre que c'est vraiment un grand méchant loup qu'il faut fuir. En bon album jeunesse, Jizo apporte certaines "lumières" sur l'antagoniste pour prouver que lui aussi souffre… (vous voyez le schéma).
Le scénario est un poil redondant, mais, en même temps c'est un one-shot… C'est pas choquant non plus, mais c'est vrai qu'on a rapidement l'impression de tourner en rond.
Pour le dessin… c'est très jeunesse. C'est pas kawaii ou nian-nian, entendons-nous, mais les personnages principaux ont presque un petit côté "chibi", il y a pas mal d'apports visuels de décoration (étincelles, etc). Mais il y a aussi une ambiance indéniable : cette ville japonaise anonyme, la nuit et ses démons, la spiritualité et le folklore japonais… C'est là la force de Jizo je pense : les plus jeunes comme les moins jeunes peuvent y trouver leur compte.

Lien : https://littcentcinquante.wo..
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