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Citations sur Entre la source et l'estuaire (14)

Un jeune homme ne devrait jamais perdre de vue que l'âge ruinera un jour son corps, sa force, ce royaume du désir ...
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«  C’est à mon ombre seulement que je puis parler comme il faut » .
SADEGH HEDAYAT .
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«  Sur les rives on distinguait mal la cime des arbres, tout juste quelques branches cassées qui surgissaient comme des pieux entre les formes exubérantes des saules et des ormes. La rivière s’enfonçait dans la brume, une odeur de terre glaise et de vase flottait dans l’air .
L’humidité poissait sur nos visages et la barque dérivait depuis de longues minutes , sans aucun bruit » .
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«  J’eus l’impression, malgré nos rapports «  d’inconnu à inconnu », que Lazare était un homme encore capable d’amitié…..
Une amitié comme une Atlantide , néanmoins engloutie sous la misanthropie, la douleur et la tristesse qu’il y a de vivre, mais un sentiment d’amitié inexpugnable .
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Ce n'est pas une plaisanterie le désir, tu sais ... les hommes en parlent comme des petits garçons, par moquerie, par le biais de futilités, ils cherchent à ignorer qu'il y a une facture à payer dans la jouissance.
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«  Une clarté sulfureuse coiffait les collines, embrasant le ciel d’été, il n’y avait désormais plus aucune brise. Une chaleur lourde, visqueuse, nous accablait.
La rivière brésillait de mille feux autour de nous, comme des milliards d’oiseaux aux ailes pailletées d’or, et on retrouvait brutalement ces jours d’été où la fièvre s’empare de la nature » .
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La rivière brasillait de mille feux autour de nous, comme des milliards d'oiseaux aux ailes pailletées d'or, et on retrouvait brutalement ces jours d'été où la fièvre s'empare de la nature.
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– C’est l’histoire d’un scorpion, sur le bord d’un fleuve, qui voit une tortue sortir de l’eau. Il lui dit : “Bonjour, madame la Tortue. Auriez-vous l’extrême amabilité de bien vouloir me faire traverser, je vous prie ?
– Je ne suis pas folle! répond la tortue. Je connais le danger que représente un scorpion. Passez votre chemin !
– Mais enfin, vous faites erreur, dit le scorpion. Si vous me prenez sur votre carapace pour traverser, je ne peux pas prendre le risque de vous piquer : je me noierais aussitôt ! Nous, les scorpions, nous ne savons pas nager, et je n’ai pas envie de finir noyé!
– Ça, c’est vrai...” concède la tortue, touchée par l’argument et la cordialité du scorpion. Prise de compassion pour l’animal, elle accepte de le laisser monter sur sa carapace avant d’entrer dans l’eau. Voilà qu’ils ont presque atteint l’autre rive, quand la tortue sent une terrible douleur dans le cou ! Le scorpion vient de la piquer de son dard mortel! Le venin se propage, il la paralyse déjà, et alors qu’elle s’apprête à mourir, elle lui jette : “Malheureux ! mais... mais pourquoi as-tu fait ça?! Nous allons mourir tous les deux, maintenant !
– Je sais, répond le scorpion... Je sais bien. Mais c’est dans ma nature, c’est plus fort que moi. Je n’ai pas pu m’en empêcher.”
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"Et puis le printemps venait de surgir, on a eu un printemps précoce qui s'annonçait radieux. Je lui donne rendez-vous au seul endroit où on sera sûrs de ne pas être remarqués: la chapelle. Personne n'y met jamais les pieds, là-haut. C'est le bon côté de la perte de foi dans nos sociétés, on a la paix dans les lieux de culte... Sur le sentier, j'avançais comme un évadé de prison ! Je l'ai retrouvée dans la chapelle, assise sur le premier banc, en face de l'autel, sa tête couverte par un châle."
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La seule chose qui m'émerveille encore, dans ce monde, c'est cette petite musique, ce bruissement humilié de la nature, tu vois, à commencer par cette rivière, par ces montagnes, par le ciel, les bruits sauvages, les bruits, les étoiles, les animaux...tout ce foisonnement ! Sous nos yeux, là, ce foisonnement de toute cette nature qu'on n'arrive même plus à aimer.
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