- Même un bain d'acide ne parviendrait pas à détruire toutes les maladies que le vagin de cette pute héberge ! Beurk Beurk Beurk !
Mon expression n'est que le miroir de ce que je sens remonter et que j'ai envie de lui balancer à la tête. je le pousse du plat des paumes sans parvenir à l'ébranler. je repousse le couvre-lit et me lève presque en panique à la recherche de mes vêtements.
- Elle a eu tellement de litres de sperme en elle que je suis étonnée qu'il ne lui ait pas encore poussé un pénis à cette garce !
"Je sais que bien des gens ne comprendraient pas. Ces mêmes personnes qui n'ont jamais aimé au-delà de leur être. Qui ne se sont jamais perdues dans l'autre au point de ne plus savoir démêler ce qu'ils sont de ce que l'autre est. [..] Le déchirement, la passion, la douleur, la volupté voilà ce qui est vrai"
Ses yeux me transpercent et j’essaie de ne pas me perdre dans leur océan. Il ne peut pas me voler ces mots et partir ensuite. Me laissant encore une fois me languir de lui. Il ne doit pas m’arracher le cœur pour avoir de quoi s’accrocher là-bas, me laissant complètement vide ici.
Nous sommes destinés l’un à l’autre, pour le meilleur et pour le pire, je n’escompte mourir nulle part ailleurs que dans tes bras.
Je savoure ma victoire, je déguste l’étincelle de convoitise miroitant au fond de ses prunelles. C’est moi qui ai gagné, lui qui a perdu… C’est une évidence, mais le fait de l’évoquer ainsi m’emplit d’un sentiment de contrôle. J’occulte volontairement le moment où, lorsque j’ai frôlé sa paume, j’ai été envahie d’images, de sensations et de souvenirs appartenant à ce nous qui n’existe plus. Je prétends que ce n’est rien, que je suis indifférente à présent. Ce mensonge, je m’y accroche férocement afin qu’il devienne ma seule vérité.
Cette haine qui s'en dégageait faisait écho à la mienne. Elles s'appelaient l'une l'autre. Parce que le mal que nous nous infligions était aussi violent que cette passion qui nous consumait. Je suis le feu, sauvage, impulsif, destructeur. Tu es mon essence. Tu me nourris, m'actives et notre contact nous rend invincibles.
— Nous sommes destinés l'un à l'autre, pour le meilleur et pour le pire, je n'escompte mourir nulle part ailleurs que dans tes bras, déclare-t-il, son ton énigmatique et effrayant.
— Je te hais, craché-je tout près de son visage qui s'est dangereusement rapproché.
— Alors, laisse-moi te prendre toute cette haine et si j'en suis le seul porteur, peut-être que j'arriverai à me détacher de toi.
Ses sourcils et ses cils, tout comme ses cheveux, sont d'un noir si foncé qu'ils mettent en lumière son regard d'un bleu tempête. C'est ce qu'il représente d'ailleurs à mes yeux. Un ouragan. Il semble si calme de l'extérieur, si maître de lui-même que c'en est déstabilisant.
— CLAUDINE ! s’exclame Amanda. Amalya ! s’indigne-t-elle alors que sa BFF reçoit le contenu de mon verre sans alcool en pleine tronche.
— Garce ! tonne l’autre en se levant pour observer l’étendue des dégâts.
— Quoi ?! Mais je croyais que tu étais habituée à recevoir toutes sortes de liquide dans la face ! Je m’attendais presque à te voir ouvrir la bouche et à en redemander sur le ton de salope que tu maîtrises si bien…