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Citations sur La France Mythologique (74)

Mais examinons ce Mars gaulois et, plus précisément, un curieux animal qui l'accompagne, son attribut zoomorphe, et qui est un serpent cornu.
En Côte-d'Or, à Mavilly et à Alise-Sainte-Reine, dans l'Allier à Vichy, en Haute-Marne à Vignory, les représentations du dieu Mars celtique sont accompagnés de serpents et spécialement d'un serpent cornu à tête de bélier.
Décrivons cet être fantastique. Sur la fameuse stèle de Mavilly le dieu Mars et sa parèdre sont accompagnés d'un serpent criocéphale. C'est un gros serpent qui semble danser verticalement un peu au dessus du sol, en formant deux enroulements épais mais assez gracieux. La queue du serpent semble plutôt une nageoire caudale de poisson, la tête est celle d'un bélier aux cornes enroulées le cou est épais et laineux ou plumeux.
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De tout temps, le génie édificateur passa pour l'apanage des puissances surnaturelles ou sacrées : géants, fées, démons, Vierge et saints.
Jehan d'Arras, écrivant son Roman de Mélusine, se vantait de ne rien inventer. Sans doute n'eut il qu'à baptiser la légendaire Fée-serpente, de longue date adoptée par quelque avisé seigneur de Lusignan.
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Les Anciens vénéraient les sources ; elles émanent d'un domaine mystérieux, inconnu : les entrailles de la terre, et certaines contiennent vraiment des sels guérisseurs. Il existait donc un véritable culte des Eaux qui s'est perpétué jusqu'à nous, malgré la christianisation. Pour ne pas faire violence à des habitudes ancestrales, les sources vouées à Borvo passèrent sous la protection de la Vierge ou d'un saint ; mais, pour le peuple, elles gardèrent les mêmes propriétés curatives, réelles ou supposées ...
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Puisque les bêtes vivent, puisque les plantes vivent, puisque les eaux ont aussi l'air de vivre, pourquoi, même en leur immobilité apparente, les pierres ne vivraient-elles pas ? La croyance paysanne a été, à cet égard, très forte et nullement limitée à une ou deux provinces. La pierre pousse, elle croit, elle grandit, et cela, dit-on, est également vrai des pierres plantées par les hommes, cela est vrai des menhirs. Et certains de ces menhirs, on l'a dit et répété, ont bougé, ont tourné sur eux-mêmes, se sont déplacées pour aller boire à la rivière et, en particulier, pendant la nuit de Noël. La solarisation de Jésus, sa nativité fixée au début des "Douze Nuits" n'est, de toute façon, pas sans cause.
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Le confluent de la Durance et du Rhône a toujours été une terrible menace pour les villes situées en aval.Et la première exposée est Tarascon.
Cependant la tarasque , comme une Gargouille , comme une Grand-Goule , a été avant le christianisme , très probablement ambivalente .
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Le territoire de Loire-Atlantique porte d'innombrables fontaines, dont beaucoup sont fort anciennes. On les qualifie souvent de "romaines" mais il est certain qu'elles remontent pour la plupart, beaucoup plus haut que la romanisation , sans doute aux Celtes, et à la Préhistoire.
p.14
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Le cerf se retrouve dans le roman de Mélusine (les lanières de sa peau mesurent l'enceinte de Lusignan) et dans la chronique gargantuine (Grantgosier capturera une douzaine de cerfs).
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Les temps préhistoriques, avec leurs empreintes, et l'époque carolingienne, avec ses personnages, se trouvent mêlés ici comme en Wallonie et dans les Ardennes. Impossible de franchir l'immense intervalle de temps autrement qu'en pensant que les Celtes auront pu adapter leurs croyances à des empreintes préexistantes, comme ils l'ont fait avec des cromlechs, dolmens, menhirs antérieurs à eux.
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Nous comprenons dès lors pourquoi de tout le panthéon gaulois, il ne nous est resté ostensiblement qu'un monument mythologique : Gargantua. C'est que Gargantua est l'ombre fantastique que projette jusqu'à nous le dieu principal qui fut vénéré sur le territoire de nos ancêtres.
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Bref, nous pouvons maintenant récapituler les enseignements que nous avons tirés de l'archéologie gallo-romaine et de la mythologie celtique. Outre un Dieu père, probablement Dis Pater, les gaulois honoraient deux dieux frères, mais frères ennemis. L'un était le dieu de la lumière et de la guerre, l'autre le dieu souterrain et sans doute funèbre. Les artistes gallo-romains ont souvent évoqué le premier sous les traits de Mars ou d'Apollon, le second sous les traits de Mercure.
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