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Critique de Imaginoire


Cinq passionnés, talentueux représentants du 9ᵉ art, qui s'attaquent à un mythe pouvaient soit nous enchanter, soit nous décevoir. Ils ont fait mieux et nous offrent un chef-d'oeuvre.
Ils l'ont tellement aimé qu'ils sont, en partie grâce à lui, devenus scénaristes ou dessinateurs de BD. Passionnés, certainement nostalgiques, ils ont rêvé d'une suite. Courageux et assurément un peu fous, ils ont osé la faire.

Alors que la guerre entre Véga et Goldorak est un lointain souvenir, que la Terre est en paix, qu'Actarus et Phénicia sont repartis sur Euphor et que Vénusia et Alcor mènent une vie normale, surgit l'Hydragon, le plus puissant des golgoths que tout le monde pensait disparus. Dans ce chaos inattendu, les armées terriennes sont écrasées et les survivants de Véga laissent un ultimatum, le Japon doit être entièrement évacué sous sept jours sous peine d'annihilation totale. Il ne reste qu'un espoir… Goldorak.

Un peu plus de cent planches, toutes plus belles les unes que les autres alternant entre sublimes créations et reproduction de scènes de l'époque où nous découvrions sur l'unique écran de la maison, cet animé japonais. Et, ici, pas besoin de version audio, la réalité est augmentée naturellement. Les bruitages, les voix des personnages résonnent en nous, au son des Planitrons, Fulguro Poing, Astéro Hache, Corno Fulgur, Métamorphose, Goldorak Go !!!

Les auteurs ont réussi le pari fou de rendre un hommage géant à l'oeuvre de Go Nagai en fraisant renaître le robot géant quadragénaire tout en respectant l'original tout en véhiculant de nobles messages, tels que la protection de notre fragile planète, la nécessité du vivre ensemble entre les peuples ou que la violence n'est pas la seule solution aux maux qui nous menacent.

Cet album nous offre l'immense bonheur de retrouver Actarus, Alcor, Vénusia, Phénicia, sans oublier Procyon, Mizar, Banta et Rigel. Des retrouvailles tellement inespérées que les Fatals Picards chantaient « Goldorak est mort ».

En bonus, une trentaine de pages ajoutées à la fin de l'ouvrage nous permettent de prolonger l'expérience en immersion dans l'atelier des artistes, de la genèse de ce projet aux souvenirs d'enfance des auteurs.

Alors merci Xavier Dorison, d'avoir eu la folie de penser que leur retour était possible et bravo à Bajram, Cossu, Sentenac et Guillo de l'avoir suivi dans cette folie.
Lien : https://imaginoire.fr/2021/1..
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