AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Xiuling


Le Château des animaux est un livre qui est tantôt drôle tantôt sérieux au
niveau du sujet qu'il aborde. Au début, j'étais sceptique concernant cette
histoire ressemblant à une simple fable animalière inspirée de celles de la
Fontaine, mais en le lisant, j'ai découvert que c'est une bande dessinée
remarquable qui nous plonge dans un univers animalier empli de
personnages riches et complexes. Cette oeuvre, qui s'inspire de la Ferme
des animaux de George Orwell, est une critique de la société humaine.

Le scénario, écrit par Xavier Dorison, est une véritable réussite. Il nous
offre une histoire à la fois captivante et réfléchie, qui aborde des thèmes
tels que la politique, la justice, la liberté, et bien d'autres encore. Les
dialogues sont incisifs et les rebondissements nombreux, offrant ainsi une
lecture riche en suspense. Par exemple, lorsque Marguerite et d'autres
animaux ont voulu se soulever contre Silvio et sa milice de chiens, j'avais
cru qu'ils allaient les vaincre, mais malheureusement, ce n'était pas le cas,
l'insurrection a été réprimée dans le sang. Cependant, les sages paroles du
rat nous donnent une lueur d'espoir à la fin du premier volume.

Quant aux dessins de Félix Delep, ils sont tout simplement sublimes. Son
trait fin et précis donne vie à des personnages animaliers qui ne
manqueront pas de séduire les amateurs de dessins animés. de plus, la
colorisation est particulièrement réussie, créant une ambiance sombre et
oppressante. Comme je l'avais dit précédemment, l'insurrection menée par
Marguerite a été réprimée dans le sang, et lorsque j'avais découvert
l'ampleur du massacre, c'était un choc, des cadavres d'animaux à perte de
vue devant la grande porte du domicile de Silvio. L'instant le plus macabre
est le moment où on découvre que Silvio avait utilisé tous ces cadavres
comme monnaie d'échange avec des humains.

En résumé, le Château des animaux est une bande dessinée qui allie à la
perfection scénario intelligent et dessins magnifiques. Elle offre une
réflexion profonde sur la nature humaine et le pouvoir, le tout dans un
univers animalier haut en couleur. Une lecture incontournable pour les
amateurs de bandes dessinées engagées et réfléchies.

-Elève 1




Troublant et émouvant !
Ce livre est instructif, drôle, fantastique, émouvant.
Dans un château, tous les hommes sont partis, seuls restent les animaux travaillant à la chaîne pour le bien de la communauté, et dirigés par les plus forts, le président Silvio et ses fidèles chiens. L'auteur embarque le lecteur dans un récit fort qui nous plonge dans une dictature animalière à la fois troublante et émouvante. Les victimes vont s'unir et lutter avec intelligence contre cette injustice, sans violence.

J'ai adoré le fait que cette histoire retrace ce que l'humanité a vécu ou vit actuellement. En effet l'auteur montre l'humain sous des aspects d'animaux, et ces animaux sont une
caricature de la réalité. Ici la dictature est traduite par la loi du plus fort ou du plus malin.

Dans ce livre, les animaux se révoltent sans violence, intelligemment, en ridiculisant les plus fort, et en se moquant : “rire, c'est déjà ne plus subir”. Une citation que je retiens est “Rendez l'injustice visible, faites cesser la peur”. Les personnages vont au cours de l'histoire rendre visible l'injustice pendant que les plus puissants ne se préoccupent pas du reste et terrifient tout le monde en mangeant et vivant comme des rois.

Les personnages sont vraiment fantastiques. On peut admirer le courage et la détermination de l'héroïne miss Bengalore, qui entraîne les autres dans sa lutte, elle représente les bons côtés qu'une personne pourrait avoir : elle protège ses petits,, travaille dur en portant des choses trop lourdes... Je trouve que César est la touche d'humour parmi ce récit parfois sombre. Quant au rat Azélar, c'est lui qui entraîne miss bengalore à se révolter contre Silvio : sa sagesse nous apprend qu' utiliser la violence reviendrait à devenir comme eux, et que la force vient d'une grande volonté.

-Elève 2
Commenter  J’apprécie          00







{* *}