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Critique de Diabolau


Qu'est-ce qui a bien pu se passer pour qu'Yves Sente passe la main en plein milieu d'un arc narratif ?
Bon, en même temps, je me disais qu'avec Xavier Dorison à la manoeuvre, les choses iraient un peu mieux car le dernier était bien, bien raté et Dorison m'a rarement déçu.
Et pataplouf, c'est le drame.
Les, disons 10 premières pages, ça va encore, et ensuite ça sombre dans le n'importe quoi, scénaristique comme graphique.
Finalement, j'ai quand même eu l'explication de pourquoi la femme voilée (j'ai oublié son nom, c'est dire) était à ce point au courant de tout (ça aurait quand même dû alerter Thorgal, d'ailleurs), mais ses motivations finales restent complètement floues, on a l'impression qu'elle change sans arrêt de camp, voulant à tout prix provoquer le "feu écarlate", puis voulant qu'il n'ait plus lieu, voulant tuer Aniel, puis voulant le sauver...
Le sultan Machin Chose, personnage très important du tome précédent, conspirant avec le Grand Wazir et la femme du Calife, disparaît corps et biens de celui-ci, on n'en entendra tout simplement pas parler.
Du côté dessin, c'est la Bérézina, avec une débauche de rouge qui vous fait saigner la rétine, et des plans lointains toujours plus baveux, flous et barbouillés, à l'image du scénario en fait.
La mayonnaise n'a pas dû prendre, puisque dès le tome suivant, on change à nouveau de scénariste.
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