"Pour peindre un pays, il faut le connaître. Moi, je connais mon pays, je le peins. Ces sous-bois, c'est chez nous ; cette rivière d'est la Loue, celle-ci c'est le Lison ; ces rochers ont ceux d'Ornans et du Puits Noir. Allez-y voir, vous reconnaîtrez tous mes tableaux", s'exclamait Courbet.
Le milieu du siècle marqua une rupture dans l'art de Courbet. Poussant le réalisme à son paroxysme, il octroya aux plus humbles - paysans, mendiants, habitants de son pays natal - le droit et l'honneur d'être peints, leur réservant même ses plus grandes toiles, telles que Un Enterrement à Ornans ou Les Paysans de Flagey revenant de la foire.
Personnalité imposante, opinions tranchées, peintures audacieuses : Courbet affirma, dans sa vie et dans son art, son voeu d'une indépendance farouche et sans compromissions.
Il y a une fusion physique, essentielle, entre Courbet et le nature.