Extrait : L'idée que je me faisais des classiques (assez naïvement) tant français qu'étranger était qu'il y avait une sorte de formalisme dans toutes les oeuvres et que ce sens, elles se ressemblaient par la forme et différaient par le sujet. Pour les classiques, je pensais à une certaine dose de description, la bonne proportion de dialogue et d'action, etc… Et suivant le sujet, le résultat pouvait être pompeux ou non !
Mon entrée dans la lecture des classiques russes fut
Anna Karénine de
Tolstoï si je me souviens bien ! le classique russe s'il en est dont je ne garde pas un grand souvenir sinon d'avoir lu une oeuvre assez pompeuse, lourde. Rien de plus !
Et cette apriori, ce sentiment s'est maintenu lorsque j'ai lu mon premier
Dostoïevski, Crimes et châtiment. Incontestablement, mes idées reçues sur les classiques m'ont fait passé à côté du style unique de
Dostoïevski à cette première lecture. C'est en lisant une de ses oeuvres plus courte (comme
La douce) que je me suis rendu compte de l'incroyable fluidité du texte et son extrême proximité avec un rythme naturel de la pensée…
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http://livrepoche.fr/la-douc.. Commenter  J’apprécie         40