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Critique de Bookycooky


"C'était l'homme le plus étrange et le plus délicieux que j'aie jamais connu. Son influence sur mes premières impressions d'enfant a été si forte qu'elle a marqué de son empreinte toute ma vie".C'est avec ces mots que la narratrice nous débute l'histoire d' Efimov, son beau-père,violoniste de son état. S'attendant à un homme assez exceptionnel.....on se retrouve face à une sorte de Thersite, un naufragé.
La narratrice c'est Niétotchka , enfant précoce, -l'homonyme de la Niétotchka du dernier livre de Marina Stepnova, grâce à laquelle j'ai rencontré celle-ci-. Ayant perdue son propre père à deux ans,elle passera les quelques années suivantes avec ce beau-père,qu'elle croyait son pére.Malgré la misére, la mésentente forte des parents, le pére sans travail et ivrogne, l'enfant aime cet homme et s'y attache .....mais le destin lui réserve deux autres foyers dont dans le premier son chemin croise celle d'une autre petite fille, et là les choses se compliquent un peu pour y pouvoir donner un nom .....et dans le deuxième, les livres et un secret.
Mon personnage préféré du roman est Falstaff,le bouledogue, le personnage phare de l'histoire, ("Elle supporta hardiment le regard terrible du bouledogue furieux et ne tressaillit pas devant sa gueule épouvantable. Il se dressa ; de sa poitrine velue sortit un grognement effroyable ; encore un moment et il allait s'élancer. Mais Catherine posa fièrement sur lui sa petite main, et, par trois fois, triomphalement, le caressa sur le dos. le bouledogue eut un moment d'hésitation. Cet instant fut le plus effrayant. Soudain il se leva lourdement, s'étira et, pensant probablement qu'il n'était pas digne de lui d'avoir affaire à des enfants, il sortit tranquillement de la chambre".).Je plaisante bien sûr, mais c'est le seul qui éclaire ce roman pâle ( adjectif omniprésent dans le texte) ,et où les larmes coulent à flot. Mais c'est du Dostoïevski , même la morosité se lit avec plaisir.
Ce livre est son premier roman, resté inachevé dû à sa déportation en Sibérie.
Même inachevé, construit en trois parties assez abouties entre elles, il est intéressant à lire, bien que ce ne soit pas un de mes préférés de lui.
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