Jusqu'à présent, je ne connaissais de l'oeuvre de
Sir Arthur Conan Doyle que les nombreuses enquêtes et aventures de
Sherlock Holmes, le détective le plus célèbre... jusqu'à l'arrivée de Columbo.
Avec "
Le monde perdu", on plonge dans un autre genre, un univers plus fantastique qui entraîne le lecteur vers la Préhistoire, rien de moins. Roman d'aventures injustement réservé à la jeunesse, c'est avant tout un récit très divertissant et bien rythmé et qui ménage des surprises jusqu'au dénouement. Tant mieux, c'est ce que j'attends d'un roman depuis ma propre jeunesse.
J'ai donc passé un très bon moment d'évasion et de rêves dinosauresques en compagnie des personnages, épousant leur quête, faisant miennes leurs frayeurs et les espérances. Pourtant, je pense qu'il est honnête d'affirmer que Sir Doyle a tout pompé ou presque à notre
Jules Verne national. Oui, à la lecture du "Monde perdu", ma fibre chauvine, quoique naturellement peu excessive, a fortement vibré. Pour qui connaît un peu les romans de Jules écrits quelques décennies avant la parution du présent roman, l'ombre du plagiat plane tel un menaçant ptérodactyle sur presque chaque chapitre, le pompon étant décroché avec l'échappée en ballon, référence transparente à l'"Ile mystérieuse". Référence ou hommage ? Laissons le bénéfice du doute à my Lord !
Challenge XIXème siècle 2020
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